(TORONTO, NEW YORK)  Les marchés de Toronto et de New York ont a clôturé en légère hausse mercredi, après que la Réserve fédérale des États-Unis a laissé son taux d’intérêt directeur inchangé tout en indiquant qu’elle était prête à l’abaisser pour stimuler l’économie si cela était nécessaire.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a avancé de 8,44 points pour terminer la séance avec 16 511,79 points, après avoir enregistré mardi un de ses meilleurs gains quotidiens de 2019.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a reculé de 38,46 points à 26 504,00 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a pris 8,71 points à 2926,46 points. L’indice composé du NASDAQ s’est emparé de 33,44 points à 7987,32 points.

La décision de maintenir le taux de référence a surpris certains observateurs du marché, a souligné Michael Currie, vice-président et conseiller en placement chez Gestion de patrimoine TD.

« La grosse histoire, c’est qu’ils ont manifestement tenu le cap sur les taux d’intérêt. Ils ont indiqué qu’il n’y aurait probablement pas de réduction des taux d’intérêt en 2019, ce qui a surpris quelques personnes. »

Malgré certaines indications laissant croire qu’il n’y aurait pas de réduction de taux de façon imminente, le marché calcule que la probabilité de voir une coupe en juillet est de 82 %, et celle d’une coupe en décembre est de 60 %, a poursuivi M. Currie.

« La Fed dit une chose, mais le marché en dit certainement une autre. »

Toutefois, la Fed a certes changé de ton, a-t-il admis. « Ils sont au moins en train de penser ou d’envisager de réduire les taux, alors qu’ils ne l’avaient pas vraiment dit par le passé. »

Mettant en avant l’aggravation « des incertitudes » économiques, la Fed assuré qu’elle « agira comme il le faut pour soutenir l’expansion ».

S’exprimant lors d’une conférence de presse, le patron de la Fed, Jerome Powell, a par ailleurs estimé qu’il y avait désormais plus d’arguments en faveur d’une politique monétaire « un peu plus accommodante ».

Ce positionnement est de nature à doper les indices boursiers car non seulement les mesures de soutien de la Fed ont tendance à stimuler l’économie, mais elles s’accompagnent d’une baisse des rendements sur le marché obligataire. Ce qui rend plus attractifs les actifs jugés plus risqués comme les actions.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 74,95 cents US, en hausse par rapport à celui de 74,66 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a perdu 14 cents US à 53,97 $ US le baril, tandis que celui de l’or a rendu 1,90 $ US à 1348,80 $ US l’once. Le prix du cuivre s’est pour sa part départi de 2,3 cents US à 2,68 $ US la livre.