(TORONTO, NEW YORK) La Bourse de Toronto a clôturé en baisse, la révision à la baisse des perspectives de Bombardier ayant pesé sur le secteur de l’industrie, tandis qu’à New York, les marchés ont fini en ordre dispersé.

L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a cédé 10,42 points pour terminer la séance avec 16 576,10 points. L’action de Bombardier a chuté de 15,1 % sur un lourd volume.

La compagnie montréalaise a averti que ses revenus pour l’année entière seraient inférieurs d’un milliard de dollars à ses prévisions initiales, principalement en raison de problèmes de production persistants dans sa division ferroviaire.

« C’est un jour un peu plat, même les secteurs qui sont en baisse ne sont pas beaucoup en baisse », a observé Anish Chopra, directeur général de Portfolio Management.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié au cours moyen de 74,11 cents US, alors que son cours moyen avait été de 74,21 cents US la veille.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 134,97 points à 26 462,08 points, tandis que l’indice élargi S&P 500 a rendu 1,08 point à 2926,17 points. L’indice composé du NASDAQ s’est apprécié de 16,67 points à 8118,68 points.

La Bourse du NASDAQ a progressé grâce aux solides résultats du secteur des technologies, notamment ceux de Microsoft et Facebook.

Mais le marché a chuté sur les faibles résultats d’entreprises telles que le service de livraison UPS et le fabricant industriel 3 m. Les actions du fabricant de ruban adhésif et autres produits ont chuté de près de 13 % dans la foulée de la publication de résultats inférieurs aux attentes. 3 m a aussi réduit ses perspectives pour 2019 et annoncé son intention de supprimer 2000 emplois dans le monde entier.

Jusqu’à maintenant, les résultats des entreprises pour le premier trimestre ont été généralement supérieurs aux prévisions pessimistes des analystes.

La tendance « est clairement guidée par les résultats », a affirmé Adam Sarhan de 50 Park Investment. « Les investisseurs ont beaucoup de données à analyser et pour l’instant on a des résultats mitigés penchant du côté positif », a-t-il souligné.

Signe encourageant pour la Bourse selon lui : « même les entreprises ayant dévoilé des chiffres décevants et ayant été en conséquence sanctionnées sur le marché ne sont pas longtemps laissées de côté, à l’image de Wells Fargo et Netflix ».

Les indicateurs du jour étaient mitigés.

Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux États-Unis ont nettement augmenté, mais elles avaient décliné pendant plusieurs semaines jusqu’à leur plus bas niveau en presque 50 ans.

Les commandes industrielles de biens durables ont pour leur part fortement augmenté en mars, tirées par le secteur des transports.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt à 10 ans sur la dette américaine montait un peu, évoluant à 2,531 % contre 2,518 % mercredi à la clôture.