La Bourse de Toronto a terminé la journée en légère hausse, malgré la hausse du secteur de l'énergie attribuable à une solide croissance du cours du pétrole brut.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a pris 6,39 points pour terminer la séance avec 16 074,30 points.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a cédé 72,82 points à 25 985,16 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a perdu 1,52 point à 2792,38 points. L'indice composé du NASDAQ s'est emparé de 5,21 points à 7554,51 points.

Sur le marché des devises, le dollar canadien s'est négocié au cours moyen de 76,07 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 75,79 cents US de la veille.

À la Bourse des matières premières de New York, le cours du pétrole brut a gagné 1,44 $ US à 56,94 $ US le baril, tandis que celui de l'or a reculé de 7,30 $ US à 1321,20 $ US l'once. Le prix du cuivre s'est apprécié de 1,2 cent US à 2,96 $ US la livre.

Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi, s'offrant une pause après une progression d'environ 20 % depuis Noël, alors que des commentaires sur la guerre commerciale entre Pékin et Washington ont légèrement pesé sur la tendance.

« Il y a encore beaucoup à faire avant qu'un accord puisse être noué » avec la Chine, a reconnu le principal négociateur américain Robert Lighthizer mercredi, devant des élus démocrates et républicains.

Ces propos n'étaient « pas très encourageants », a réagi Bill Lynch de Hinsdale Associates, quelques jours après une rhétorique beaucoup plus optimiste de la part de l'administration Trump à l'issue de négociations à Washington la semaine dernière.

Mais la baisse modérée des marchés, également observée mardi, trouvait son explication ailleurs, de l'avis de plusieurs analystes.

« Elle vient de la hausse très rapide et très forte des indices, d'environ 20 % » depuis Noël, a réagi Bill Lynch de Hinsdale Associates.

Depuis le 24 décembre, le Dow Jones a en effet gagné 19,2 %, le NASDAQ 22 % et le S&P 500 18,8 %.

Dans ce contexte de forte progression récente des indices, « les investisseurs attendent le prochain motif de hausse », a réagi Adam Sarhan de 50 Park Investment.

Ce spécialiste des marchés voyait par ailleurs dans la prise de parole de M. Lighthizer sur la Chine « une technique de négociation pour ne pas être perçu comme faible face à Pékin ».

Jerome Powell

Wall Street s'est montrée en revanche impassible devant la seconde prise de parole en deux jours du patron de la banque centrale américaine devant des parlementaires.

Jerome Powell a indiqué que la Fed annoncerait « bientôt » les détails de son plan de réduction du bilan des actifs acquis massivement après la crise financière, très attendu par les marchés.

Sur le front des valeurs, Boeing a pris 2,03 %. Les compagnies aériennes vietnamiennes Vietjet, Bamboo Airways et Vietnam Airlines ont signé des contrats pour l'achat d'avions et de maintenance pour un total de 21 milliards de dollars avec des entreprises américaines, a annoncé mercredi un haut responsable de la Maison-Blanche. La compagnie à bas coût VietJet achètera 100 Boeing 737-Max.

En pleines turbulences, le groupe américain General Electric (GE) a supprimé 30 000 emplois dans le monde en 2018, selon son rapport annuel diffusé mardi. Le titre a gagné 2,06 %.

Le groupe de vente de matériel électronique Best Buy a bondi de 14,11 % après la publication de ses résultats trimestriels. Son chiffre d'affaires s'est révélé supérieur aux attentes. Best Buy a également annoncé une hausse du dividende versé aux actionnaires.

Weight Watchers s'est effondré de 34,49 % après avoir fait état d'une prévision de résultats financiers inférieure aux anticipations pour l'année en cours.