Les cours du pétrole reculaient mardi en cours d'échanges européens après avoir commencé la séance en hausse dans un marché sans direction forte.

Vers 10h, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 62,35 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 16 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de mars cédait 34 cents à 54,22 dollars une heure après son ouverture.

Selon les analystes de BNY Mellon, la volatilité des prix, qui avait connu un plus haut depuis près de trois ans en janvier, est désormais à son niveau moyen sur 10 ans.

« Et ce, alors que le Venezuela, qui était encore récemment le septième plus important exportateur de l'OPEP, sombre dans la crise », ont-ils souligné.

Certains acteurs du marché parient en effet sur une hausse des cours, alors que les exportations du pays peinent à trouver preneur compte tenu des sanctions infligées par Washington au groupe pétrolier national PDVSA.

Mais d'autres investisseurs misent au contraire sur une baisse des cours, se fondant « sur les tensions commerciales,  une croissance mondiale qui plafonne et une production américaine record », a énuméré Lukman Otunuga, analyste chez FXTM.

Le marché aura ainsi les yeux tournés mercredi vers les données hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Énergie (EIA), qui fera état des stocks et de la production aux États-Unis.

Pour les réserves arrêtées au 1er février, les analystes tablent sur une hausse de 1,5 million de barils des stocks de brut, de 1,5 million de barils des stocks d'essence et sur une baisse de 2,25 millions de barils des autres produits distillés (fioul de chauffage et diesel), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.