General Electric (GE) s'est envolé à Wall Street jeudi, après qu'il a annoncé avoir trouvé un accord à l'amiable à 1,5 milliard de dollars avec les autorités américaines pour solder un litige lié aux crédits immobiliers « subprimes ».

L'action a terminé la séance à 10,14 dollars, en hausse de 11,43 %.  

Cette flambée du titre intervient après une année 2018 noire : il avait en effet dégringolé de 57 % et avait été éjecté de l'indice vedette Dow Jones. La capitalisation boursière du groupe a fondu, passant de 151,8 milliards au 31 décembre 2017 à quelque 66 milliards un an plus tard.

L'ancien conglomérat industriel a trouvé un accord de principe avec le ministère américain de la Justice (DoJ) pour solder une enquête contre la société de prêts hypothécaires WMC, selon un communiqué publié jeudi.

Cet accord comprend le versement d'une amende de 1,5 milliard de dollars, a précisé le groupe dans un communiqué, un montant bien anticipé par GE, qui avait déjà inscrit une charge équivalente dans ses comptes du premier trimestre 2018 en vue d'un compromis.

WMC avait été racheté en 2004 par GE Capital Corp, le bras financier de GE, et avait été revendue trois ans plus tard après de premiers signaux préalables à la crise des « subprimes ».

Les investisseurs semblent soulagés de voir que GE va se concentrer désormais sur sa relance, alors que sa division énergie (Alstom) continue d'aligner les déconvenues.

« Stabiliser la branche énergie va prendre du temps mais nous faisons des progrès », a assuré jeudi Larry Culp, nommé PDG en urgence en octobre dernier.