Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Le gestionnaire d’actifs montréalais Claret est maintenant le deuxième actionnaire institutionnel en importance d’Alithya.

Claret a déclaré cette semaine aux autorités boursières avoir entamé le mois de décembre avec une participation de 13 % dans l’entreprise québécoise spécialisée en transformation numérique des organisations.

Claret a été forcé de procéder à cette divulgation à la suite de l’achat d’importants blocs d’actions dans les derniers jours de novembre. Ces transactions ont fait passer la participation dans l’entreprise au-dessus du seuil de 10 %, ce qui fait désormais de Claret un initié chez Alithya.

La décision d’investir massivement dans cette entreprise considérée comme un « petit CGI » a été prise en raison « du prix et du potentiel », explique Alain Chung, gestionnaire de portefeuille chez Claret.

L’action d’Alithya a touché vendredi son plus bas niveau de l’année en Bourse.

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La saison des ventes à perte à des fins fiscales bat son plein, ce qui veut dire que les titres de petites et moyennes capitalisations qui sont en forte baisse cette année subissent une pression additionnelle ces temps-ci. Ce phénomène propre aux mois de novembre et de décembre renforce la conviction des gestionnaires du fonds de couverture montréalais BT Global Growth, qui prévoient un important rebond de plusieurs de ces titres dans les prochains mois.

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Le gestionnaire d’actifs torontois Beutel, Goodman & Co a révélé aux autorités cette semaine ne plus être considéré comme un initié dans GDI. Beutel précise avoir commencé décembre avec une participation de 7,6 % dans l’entreprise montréalaise spécialisée en entretien ménager. Le moment exact des transactions de vente ayant fait passer la participation sous la barre des 10 % n’est pas mentionné. Le titre de GDI connaît une poussée boursière exceptionnelle depuis un mois.

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Les titres québécois de CGI, Tecsys, Bausch Health (l’ex-Valeant), GDI, IA Groupe financier (Industrielle Alliance) et Banque Nationale ont atteint cette semaine un nouveau sommet de la dernière année en Bourse. Reitmans, TVA, Molson Coors, Alithya et Theratechnologies ont de leur côté touché un plancher des 52 dernières semaines.

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On saura bientôt combien Alimentation Couche-Tard tient aux actifs du géant australien Caltex. Si certains croient qu’Alimentation Couche-Tard pourrait laisser tomber le dossier (comme ce fut le cas avec Casey’s il y a plusieurs années), d’autres font remarquer que Caltex n’a pas accordé à Alimentation Couche-Tard une exclusivité d’accès à ses données privilégiées, ce qui donne une meilleure chance à d’autres acquéreurs potentiels de présenter des offres concurrentes.

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La croissance du nombre d’abonnés aux mets prêts à préparer de l’entreprise montréalaise Marché Goodfood continue de progresser de façon intéressante. Goodfood a révélé mardi avoir commencé décembre avec 230 000 abonnés actifs, une hausse de près de 85 % sur un an. Goodfood a maintenant autant de membres actifs en Ontario qu’au Québec.

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RBC a retiré lundi sa recommandation d’achat sur IA Groupe financier, juste avant que l’ex-Industrielle Alliance annonce une importante acquisition de 1 milliard de dollars aux États-Unis. Le titre a atteint un nouveau sommet le lendemain de l’annonce de la transaction. L’analyste Darko Mihelic a expliqué lundi à ses clients qu’il doutait, en raison de la poussée du titre en 2019, que l’action pût s’apprécier beaucoup plus à court terme.

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La Financière Banque Nationale a relancé cette semaine sa couverture du titre de Lassonde avec un nouvel analyste. Ryan Li suggère de conserver l’action. Selon lui, une grande préoccupation des investisseurs est liée à la capacité de Lassonde à pouvoir améliorer la performance de ses activités américaines.

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La biopharmaceutique montréalaise Theratechnologies a reçu un nouvel appui cette semaine. Canaccord a lancé lundi le suivi du titre avec une recommandation d’achat et un cours cible de 12 $ d’ici un an. L’action de Theratechnologies a clôturé la semaine à 3,81 $ à Toronto. Inutile de dire que l’analyste Ed Nash aime beaucoup le potentiel de revenus associé au marché visé par Theratechnologies.