(Saskatoon) L’action du producteur d’uranium Cameco a chuté lundi de près de 8 %, après que la société a reçu une somme inférieure à celle qu’elle espérait obtenir dans un litige en arbitrage.

Le titre du producteur d’uranium a cédé 1,13 $, soit 7,8 %, pour clôturer à 13,33 $ à la Bourse de Toronto, après que Cameco a annoncé avoir obtenu une indemnisation qu’il a qualifiée de « décevante ».

Selon Cameco, un tribunal d’arbitres internationaux a statué qu’une entreprise de services publics japonaise n’avait pas le droit de sortir d’un contrat de fourniture et a ordonné le versement de 40,3 millions US à Cameco, soit largement moins que les 700 millions US que le producteur réclamait.

La compagnie d’électricité Tokyo Electric Power (TEPCO) a indiqué en 2017 qu’elle mettait fin à un contrat à long terme en raison des mesures prises par le gouvernement japonais après la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi, en 2011.

« Nous sommes ravis que le tribunal ait conclu que TEPCO n’avait pas le droit de résilier l’entente de fourniture, mais nous sommes déçus du montant des dommages obtenus », a affirmé le chef de la direction de Cameco, Tim Gitzel, dans un communiqué.

La décision, qui ne peut pas être portée en appel, a porté ombrage à une décision positive des États-Unis, qui ont annoncé lundi qu’ils n’imposeraient pas de restrictions à l’importation d’uranium en raison de préoccupations liées à la sécurité nationale.

Cameco, qui vend environ 25 % de son produit aux États-Unis, s’est dite satisfaite de cette décision.