L'action de Bombardier a rebondi lundi de près de 24 % après avoir atteint, la semaine dernière, son plus bas niveau en plusieurs années, après que l'Autorité des marchés financiers du Québec a annoncé avoir entrepris un examen réglementaire au sujet du plan de cession d'actions destiné à ses dirigeants.

Le titre de l'entreprise montréalaise a gagné 40 cents, soit 23,95 %, pour clôturer à 2,07 $ à la Bourse de Toronto, après avoir grimpé, plus tôt dans la séance, jusqu'à 2,15 $. Environ 44,5 millions actions de la société ont changé de mains.

Cette augmentation a permis à l'action de dépasser le niveau où elle se négociait avant son plongeon de vendredi, qui l'avait ramenée à 1,58 $.

Même à son cours actuel, l'action de Bombardier a perdu près de la moitié de sa valeur au cours du dernier mois. Elle a reculé de 14 % depuis le 8 novembre, lorsqu'elle a dévoilé ses prévisions de flux de trésorerie disponibles pour 2018 et 2019, qui ont surpris et déçu les analystes.

L'organisme de réglementation des marchés financiers du Québec a annoncé jeudi qu'il examinait le plan de rémunération des dirigeants de Bombardier, appelant la société à suspendre toutes les transactions connexes, ce qu'elle a accepté de faire.

Bombardier a expliqué que le plan - annoncé en août, peu avant que le cours de son action plonge de plus de 60 % en trois mois - autorisait les cadres supérieurs à vendre des actions dans certaines circonstances afin de les inciter à obtenir une rémunération basée sur la performance.