Le pétrole new-yorkais a clôturé l'année 2017 au-dessus de 60 $US vendredi, une première depuis juin 2015, soutenu par une stagnation du nombre de puits de pétrole actifs aux États-Unis et la baisse des stocks de brut.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, référence américaine du brut, a gagné 58 cents pour clôturer à 60,42 $US sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a pris 71 cents dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), pour finir à 66,87 $US, tout près de son record de deux ans et demi atteint mardi à 67,02 $US.

«C'est une très belle manière de finir l'année et cela souligne la forte demande observée cette année», a réagi Phil Flynn de Price Futures Group.

Les prix ont été poussés à la hausse vendredi au lendemain d'un rapport du département américain de l'Énergie (DoE) faisant état d'une baisse des stocks de brut aux États-Unis.

Sur l'année le pétrole new-yorkais s'inscrit en hausse de 12,40%.

La montée du prix du pétrole à New York n'a toutefois pas suffi à sortir du rouge l'indice principal de la Bourse de Toronto avant la fin de semaine du Nouvel An, alors que les entreprises du secteur du cannabis ont connu une journée turbulente sur les marchés.

L'indice composé S&P/TSX a effectué un repli après des sommets atteints les deux jours précédents, glissant de 12,82 points, à 16 209 points. Mercredi et jeudi, le TSX avait clôturé à des sommets sans précédent de 16 203 et 16 221 points, respectivement.

L'indice a été plombé par des déclins dans la plupart des secteurs, notamment dans celui des soins de santé après que de grands producteurs de marijuana tels que Canopy Growth et Aurora Cannabis eurent vu la négociation de leur titre être interrompue brièvement en raison de trop grandes fluctuations soudaines.

À New York, Wall Street a terminé en baisse vendredi, les cours d'Apple et Amazon entraînant dans leur chute le secteur technologique: le Dow Jones a perdu 0,48% (à 24 719 points) et le Nasdaq 0,67% (à 6903 points). L'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,52%, à 2673 points.

«Les volumes ont été très faibles aujourd'hui et aucune nouvelle macroéconomique d'envergure n'a eté annoncée», a noté William Lynch de Hinsdale Associates.

Toutefois, les valeurs technologiques ont été malmenées vendredi par la baisse du cours d'Apple (-1,08%), et de celui d'Amazon (-1,40%) «après un tweet du président Trump», selon Alan Skrainka de Cornerstone Wealth Management.

Le président américain a jugé que les services postaux fédéraux devraient faire payer plus cher le géant du commerce en ligne pour acheminer ses colis.

Apple a de son côté présenté jeudi ses excuses pour avoir délibérément ralenti certains de ses iPhone afin de compenser le vieillissement de leur batterie.

Le géant bancaire Goldman Sachs a reculé (-0,68% à 254,76 $US) après avoir estimé que la réforme fiscale amputera cette année ses résultats d'environ 5 milliards de dollars, selon un document transmis vendredi aux autorités de régulation américaines.

- Avec La Presse canadienne