La Bourse de New York a terminé à des records mercredi, les investisseurs continuant à surveiller les avancées sur la réforme fiscale: le Dow Jones (+0,03%), le Nasdaq (+0,32%) et le S&P 500 (0,14%) ont terminé à des niveaux inégalés.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a pris 6,13 points à 23 563,36 points.

Le Nasdaq, à prédominance technologique, a gagné 21,34 points à 6789,12 points.

L'indice élargi S&P 500 a avancé de 3,74 points à 2594,38 points.

Après avoir évolué lors de l'intégralité de la séance en ordre dispersé, Wall Street s'est ressaisie en fin de séance pour s'inscrire en progression sur les trois principaux indices.

Toutefois, «la hausse cale en raison des craintes sur les retards dans les coupes fiscales des entreprises», a analysé Hugh Johnson de Hugh Johnson Advisors.

Depuis la présentation du projet, la presse américaine fait état des différents scénarios envisagés par les républicains, et de potentiels renoncements ou reports de certaines parties du projet.

Dernier en date, le Washington Post a évoqué mercredi la possibilité que les sénateurs reportent l'application de l'abaissement prévu de la taxation des entreprises, de 35% à 20%. Ce délai permettrait, selon le quotidien, de repousser à 2019 l'impact budgétaire des quelque 845 milliards de dollars que les entreprises ne paieraient plus en impôts.

«C'est un sujet très sensible pour les entreprises à petite capitalisation qui, généralement, ont des taux effectifs de taxation plus élevés», a réagi Patrick O'Hare, de Briefing.

«La validation de la réforme fiscale est l'une des composantes essentielles de l'optimisme des investisseurs. En cas d'échec, on peut s'attendre à un mouvement de vente brutale», a affirmé Sam Stovall de CFRA.

Les investisseurs ont par ailleurs suivi la publication des statistiques hebdomadaires des réserves de pétrole aux États-Unis, qui a montré une hausse surprenante des réserves de 2,2 millions de barils, alors que les analystes anticipaient une baisse.

Le baril de brut américain a baissé suite à cette publication, entraînant dans sa chute l'indice regroupant les valeurs énergétiques au sein du S&P 500 (-0,4%).

La séance du jour était également marquée par le premier anniversaire de l'accession de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

Depuis le 8 novembre 2016 et son élection, les trois principaux indices ont connu une progression à deux chiffres.

Mais selon M. Johnson, elle est «avant tout liée aux résultats des entreprises. Des résultats trimestriels meilleurs qu'anticipé ont continuellement été présentés et le seront à nouveau l'an prochain si le projet de réforme fiscale est adopté».

Le principal indice de la Bourse de Toronto a été tiré vers le bas par le secteur de la finance ainsi que celui de l'énergie, alors que les principaux indices américains ont affiché de légers gains.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a reculé de 26,44 points, terminant à 16 105,35 points.

Le dollar canadien a clôturé à 78,56 cents US, en hausse de 0,34 cent US.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole pour livraison en décembre a reculé de 39 cents US, à 56,81 $ US.

Le prix du lingot d'or pour livraison en décembre a avancé de 7,90 $ US, à 1283,70 $ US l'once, alors que la livre de cuivre pour livraison en décembre a terminé à 3,10 $ US, en hausse d'un cent US.