Les marchés nord-américains ont fait  du surplace, vendredi, alors que le huard s'est apprécié par rapport à au billet vert.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a abandonné 20,17 points, à 15 055,99 points.

Le dollar canadien a terminé à 80,05 cents US, en hausse de 0,24 cent US.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole pour livraison en octobre a ajouté 44 cents, à 47,87 $ US.

Le prix du lingot d'or pour livraison en décembre a grimpé de 5,90 $ US, à 1297,90 $ US l'once. La livre de cuivre pour livraison en septembre est demeurée stable, à 3,03 $ US.

Pour sa part, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé  après des interventions sans surprise ni annonce des responsables des banques centrales américaine et européenne: le Dow Jones a pris 0,14% tandis que le Nasdaq a cédé 0,09%.

Selon les résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a progressé de 30,27 points, à 21 813,67 points et le Nasdaq, à forte coloration technologique, a reculé de 5,68 points, à 6265,64 points.

L'indice élargi S&P 500 s'est apprécié de 0,17%, ou 4,08 points, à 2443,05 points.

Les indices, qui avaient démarré la séance dans le vert, ont accéléré leur progression après le discours de Janet Yellen puis se sont tassés.

«Mis à part l'ouragan (qui doit frapper le Texas vendredi dans la soirée), il n'y a pas vraiment de mauvaises nouvelles, aussi le marché emprunte-t-il la voie de la moindre résistance en stagnant ou en montant», a relevé Art Hogan de Wunderlich Securities.

«Le marché cherche une direction et les banquiers centraux ne l'ont pas vraiment aidé», a aussi remarqué Tom Cahill de Venture Wealth Management. «Les investisseurs espéraient que Mario Draghi ou Janet Yellen disent quelque chose d'intéressant sur la politique monétaire, ils ont été déçus», a-t-il noté.

Dans son intervention à Jackson Hole dans le Wyoming, où se réunit tous les ans fin août le gotha des banquiers centraux, Janet Yellen a défendu la régulation financière, estimant qu'elle avait permis de réduire le risque de nouvelles crises financières sans pour autant entraver la croissance.

Mais elle n'a fait aucun commentaire sur la politique monétaire actuellement suivie par la banque centrale américaine (Fed) et son évolution future.

Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a lui mis en garde contre un renforcement du protectionnisme dans le monde. Mais, il n'a, lui non plus, fait aucune allusion à la politique monétaire européenne.

Les indices avaient profité en début de journée d'un regain d'espoir sur l'adoption d'une réforme des impôts.

Dans un entretien au Financial Times, le conseiller économique du président américain Gary Cohn a assuré que Donald Trump entendait faire voter sa réforme fiscale avant la fin de l'année et devrait en détailler les modalités dans un discours la semaine prochaine.

«Il a confirmé que la réforme des impôts était une priorité», a souligné Karl Haeling de LBBW. «Mais la probabilité d'une grande réforme d'ici la fin de l'année me semble assez limitée», a-t-il tempéré.

AFP-PC