La Bourse de Toronto a clôturé hier en hausse de près de 80 points, contrebalançant une partie des pertes accumulées la veille, grâce à la publication de solides résultats trimestriels de la part d'un certain nombre d'entreprises.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 79,66 points pour terminer la séance à 15 586,13 points. De son côté, le dollar canadien s'est déprécié de 0,14 cent US à 73,26 cents US.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a retraité de 40,82 points à 20 940,51 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a perdu 4,57 points à 2384,20 points. L'indice composé du Nasdaq a perdu 1,33 point à 6047,61 points.

«C'est typique depuis trois ou quatre semaines: le vendredi après-midi (...), tout le monde évite de faire de gros paris avant le week-end», a résumé Art Hogan, de Wunderlich Securities.

Il évoquait le contexte de risques géopolitiques, dont l'évolution n'attend pas la réouverture des marchés, mais remarquait aussi que Wall Street a signé «une très bonne semaine», les indices se trouvant proches de leurs records.

«Les résultats d'entreprises sont meilleurs que prévu», a assuré M. Hogan.

Mais, si «la Bourse est sur la défensive», c'est «à cause du mauvais chiffre sur le produit intérieur brut (PIB)», a mis en avant Tom Cahill, de Ventura Wealth Management.

L'expansion économique des États-Unis s'est affaissée à 0,7% en rythme annuel de janvier à mars, enregistrant la cadence la plus faible en trois ans face à des consommateurs frileux, selon la première estimation du département du Commerce.

Certains observateurs nuançaient cette mauvaise nouvelle, en y voyant une aberration statistique liée à la météo, d'autant que des chiffres plus actuels se seront révélés meilleurs vendredi sur le mois d'avril: une légère amélioration du moral des ménages et une accélération de l'activité dans la région de Chicago.

- Avec La Presse canadienne