Les marchés boursiers américains ont grimpé à un nouveau sommet de clôture hier et la Bourse de Toronto a aussi enregistré un record , à la suite de la rencontre amicale entre le premier ministre canadien Justin Trudeau et le président américain Donald Trump.

L'indice composé S&P/TSX a pris 27,46 points pour clôturer à 15 756,58 points, les gains des secteurs de la consommation discrétionnaire et de la finance ayant contrebalancé les reculs de ceux des matériaux et de l'énergie. L'indice de référence du parquet torontois avait dépassé vendredi son record de clôture précédent, qui avait été établi en septembre 2014. De son côté, le dollar canadien s'est apprécié de 0,06 cent US à 76,48 cents US.

Sur Wall Street, les principaux indices boursiers ont aussi clôturé à de nouveaux sommets records, pour une troisième séance consécutive.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 142,79 points à 20 412,16 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a pris 12,15 points à 2328,25 points. L'indice composé du Nasdaq a bondi de 29,83 points à 5763,96 points.

«Il y a une sorte d'atmosphère de fête et les investisseurs ne veulent pas se sentir à l'écart», a mis en avant Jack Ablin de BMO Private Bank.

Cette hausse a été déclenchée par des propos du président américain Donald Trump la semaine dernière qui a déclaré vouloir annoncer «quelque chose dans les deux ou trois semaines qui sera phénoménal en termes d'impôts».

Malgré le manque de détails, «le marché semble lui laisser le bénéfice du doute», a commenté Bill Lynch de Hinsdale Associates.

A l'image de ce qui s'était passé après l'élection de Donald Trump en novembre, les espoirs de mesures favorables aux entreprises font grimper la Bourse et plus particulièrement les valeurs financières.

Au sein de l'indice phare Dow Jones, les banques Goldman Sachs et JPMorgan ont ainsi pris respectivement 1,46% à 246,27 dollars et 0,76% à 113,91 dollars.

«Pour le moment, le marché savoure simplement l'idée qu'une réforme fiscale arrive bientôt», a confirmé Patrick O'Hare de Briefing dans une note.

En l'absence d'indicateur économique ou de résultats d'entreprises majeurs, rien n'a semblé en mesure de contredire cet état d'esprit.

A partir de mardi, les investisseurs se tourneront vers le Congrès où la présidente de la Réserve fédérale (Fed) Janet Yellen s'exprimera pendant deux jours. Ils chercheront dans ses propos des indices sur le rythme du resserrement monétaire américain au cours de l'année.

Après un unique relèvement des taux en 2016, la Fed a prévu trois hausses en 2017, mais les marchés n'en anticipent que deux pour l'instant.

- LA PRESSE CANADIENNE et AGENCE France-PRESSE