Le cours du pétrole brut a récupéré hier une partie de ses récentes pertes et  la Bourse de Toronto a clôturé sur un léger gain. Wall Street a légèrement baissé, restant prudente face à de nombreux résultats d'entreprises et à la veille d'un chiffre sur la croissance trimestrielle américaine.

L'indice vedette Dow Jones Industrial Average a cédé 29,65 points à 18.169,68 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 34,29 points à 5.215,97 points. L'indice élargi S&P 500 a reculé de 6,39 points, ou 0,30%, à 2.133,04 points.

Le prix du pétrole brut a terminé la séance à 49,72 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a clôturé en hausse de 26,19 points, à 14 833,75 points.

Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,03 cent US à 74,70 cents US.

«Comme tous les jours en ce moment, la Bourse a digéré des résultats d'entreprises», a noté Peter Cardillo, de First Standard Financial.

Après plus de deux semaines de résultats de grands groupes, les investisseurs commencent plutôt à se faire une bonne idée d'un paysage relativement rassurant, avec des chiffres dans l'ensemble moins moroses que prévu.

«Si la Bourse a peiné, ce n'est pas à cause des résultats», a ainsi estimé M. Cardillo. Il y voit plutôt l'influence défavorable d'un déclin de plus en plus marqué du marché obligataire, et prévient que celui-ci, considéré comme une valeur refuge, pourrait encore plus se déprécier vendredi en cas de bons chiffres sur la croissance américaine au troisième trimestre.

En définitive, «il n'y a pas grand-chose pour faire bouger le marché, d'autant que l'on a une élection importante qui s'approche», a reconnu Alan Skrainka, de Cornerstone Wealth Management.

En attendant les chiffres de vendredi sur la croissance puis l'élection présidentielle du 8 novembre, pour laquelle les analystes jugent toujours favorite la démocrate Hillary Clinton, les investisseurs n'ont, quoi qu'il en soit, guère trouvé de direction dans les indicateurs américains du jour.

A priori plutôt satisfaisants, ces chiffres comprenaient une petite baisse des inscriptions hebdomadaires au chômage, un déclin limité des commandes de biens durables en septembre, ainsi qu'un rebond plus marqué que prévu des promesses de ventes de logements, également le mois précédent.