La Bourse de Toronto a clôturé lundi sur un gain de près de 1,4 %, récupérant les pertes encourues depuis que les Britanniques ont voté pour que le Royaume-Uni quitte l'Union européenne, le mois dernier.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a gagné 194,33 points pour terminer la séance à 14 258,87 points, après avoir fait relâche vendredi dernier, pour le congé de la fête du Canada.

Le TSX avait précédemment perdu près de 450 points, soit plus de trois pour cent, dans les deux jours suivant le référendum britannique, avant de commencer à panser ses plaies.

La Bourse de Toronto réalise «une poussée soutenue vers le haut, alors que les marchés se montrent de plus en plus à l'aise avec l'annonce du Brexit», a expliqué Kash Pashootan, vice-président principal et gestionnaire de portefeuille chez First Avenue Advisory, à Ottawa, une entreprise de Raymond James.

À la fin de la semaine dernière, les marchés d'actions américains connaissaient une reprise semblable, a-t-il poursuivi.

Aux États-Unis, les marchés boursiers étaient fermés lundi à l'occasion du jour de l'Indépendance. Mais ils ont terminé la semaine dernière sur un gain de trois pour cent, qui leur a presque fait regagner la totalité des pertes qui ont suivi le vote sur le Brexit.

Selon M. Pashootan, il faudra encore attendre deux ou trois ans avant que la situation ne gagne en clarté, lorsque les détails sur le divorce de l'Union européenne seront connus.

De son côté, le dollar canadien s'est établi lundi à 77,78 cents US, en hausse de 0,36 cent US par rapport à la fermeture de jeudi dernier.

La vigueur du huard s'explique par la croissance des prix du pétrole et par les déclarations récentes de la Réserve fédérale des États-Unis au sujet des taux d'intérêt. La banque centrale américaine est moins susceptible d'augmenter rapidement ses taux depuis le vote sur le Brexit, a noté M. Pashootan.

Aux environs de 16 h, le cours du pétrole brut affichait une baisse de 23 cents US par rapport à la fermeture de vendredi, à 48,76 $ US le baril.

Malgré le déclin, M. Pashootan a dit croire que les prix du pétrole avaient déjà touché leur creux il y a plusieurs mois. Ils se situaient aux environs de 26 $ US le baril en février.

«C'est certainement une bonne nouvelle pour le TSX», a-t-il dit au sujet de l'indice-vedette de la Bourse de Toronto, composé en grande partie de titres liés au pétrole.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le cours du lingot d'or était de 1353,50 $ US l'once, en hausse de 14,50 $ US, tandis que celui du cuivre était inchangé à 2,22 $ US la livre.