La Bourse de Toronto a clôturé la séance hier sur un gain de plus de 170 points, soutenu par le cours du pétrole brut, qui a grimpé à son plus haut niveau depuis le début de l'année.

L'indice composé S&P/TSX s'est emparé de 171,19 points, soit environ 1,3%, pour terminer la séance avec 13 383,60 points.

Tous les secteurs du parquet torontois ont progressé, à l'exception de celui de l'immobilier. Le groupe des soins de santé a gagné quatre pour cent, suivi par celui des métaux et minerais diversifiés, qui a pris 2,66%, tandis que le secteur aurifère a avancé de 2,33%.

Le dollar canadien s'est pour sa part apprécié de 0,27 cent US à 75,32 cents US.

À la Bourse des matières premières de New York, le prix du baril de pétrole brut a avancé de 1,98 $ US pour terminer la journée à 37,90 $ US le baril, son plus haut prix depuis le début de l'année. Le cours du cuivre est resté inchangé à 2,28 $ US la livre, tandis que celui du lingot d'or a reculé de 6,70 $ US à 1264 $ US l'once.

Wall Street a fini sans tendance  à l'issue d'une séance sans actualité susceptible de décider les investisseurs à poursuivre ou revenir sur le franc rebond des dernières semaines: le Dow Jones a pris 0,40% mais le Nasdaq a perdu 0,19%.

Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a gagné 67,18 points à 17 073,95 points, alors que le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 8,77 points à 4708,25 points, après avoir tous deux évolué dans le rouge comme le vert.

Lui aussi hésitant, le S&P 500, un indice élargi que beaucoup d'investisseurs jugent le plus représentatif, a avancé de 1,77 point, soit 0,09%, à 2001,76 points.

C'était «une séance très calme et sans vraie tendance», a reconnu David Levy, de Republic Wealth Advisors. «La Bourse essaie de reprendre ses esprits après une très bonne performance au cours des trois précédentes semaines.»

Après un très mauvais début d'année, Wall Street s'est, comme les autres grandes Bourses, nettement reprise depuis le début février, mais semble désormais hésiter, d'autant que les investisseurs sont prudents avant des réunions de la Banque centrale européenne (BCE), jeudi, et de la Réserve fédérale (Fed), la semaine prochaine.

Dans ce contexte, «ce n'est pas étonnant d'évoluer sans grande tendance pendant une séance sans indicateur économique comme aujourd'hui», a jugé Art Hogan de Wunderlich Securities.

Les investisseurs ont pris connaissance d'un net ralentissement de la hausse des crédits à la consommation en janvier aux Etats-Unis, mais ce chiffre, déjà daté, n'a guère influé sur les indices.

«Certains éléments très surveillés», au cours des dernières semaines, «restent favorables, comme les cours du pétrole qui sont en hausse et soutiennent un peu» la Bourse, a préféré retenir M. Hogan.

Engagé dans un projet de fusion avec son concurrent, Dow Chemicals (-1,05%), le chimiste DuPont a pris 2,42%  sur fond de rumeurs de presse selon lesquelles il serait aussi convoité par l'allemand BASF.

Le géant du divertissement Disney a gagné 0,92% après les brillants début de son dessin animé «Zootopie» dans les salles de cinéma nord-américaines.

AFP-PC