Le raffermissement des cours du pétrole brut a fait grimper les marchés boursiers nord-américains et aidé le dollar canadien à grimper au-dessus de la barre des 70 cents US, jeudi.

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Les marchés à la fermeture :



TSX 12 035,86 / 192,75 (1,63%)

TSX Crois. 475,05 / 1,31 (0,28%)

Dow Jones 15 882,68 / 115,94 (0,74%)

S&P 500 1 868,99 / 9,66 (0,52%)

NASDAQ 4 472,06 / 0,37 (0,01%)

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Le huard a pris 1,02 cent US pour terminer les échanges à 70,03 cents US, clôturant au-dessus des 70 cents US pour la première fois en plus d'une semaine.

L'indice composé S&P/TSX de la Bourse de Toronto a pour sa part grimpé de 192,75 points pour clôturer à 12 035,86 points, pendant que le cours du pétrole brut avançait de 1,18 $ US à 29,53 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

À New York, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a pris 115,94 points à 15 882,68 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 s'est adjugé 9,66 points à 1868,99 points et que l'indice composé du Nasdaq a pris 0,37 point à 4472,06 points.

Ailleurs à la Bourse des matières premières de New York, le prix du lingot d'or a reculé de 8,00 $ US à 1098,20 $ US l'once, tandis que le cours du cuivre a progressé de 4 cents US à 2,00 $ US la livre.

«On a un peu rebondi aujourd'hui, avec une reprise du marché pétrolier», a mis en avant Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management. «On dirait que la Bourse est l'otage du moindre mouvement des cours du pétrole...»

Alors que la chute des prix de l'or noir, encore tombés cette semaine au plus bas depuis 2003, a largement contribué à faire chuter Wall Street et les autres grandes Bourses depuis le début de l'année, les cours se sont nettement repris jeudi grâce à des mouvements techniques. «Il n'y a pourtant rien de très enthousiasmant dans un rebond d'un dollar des cours du pétrole», a ironisé M. Blicksilver.

Parmi les autres facteurs éventuels de soutien, les observateurs citaient aussi les propos de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui a ouvert la voie à une accélération dès mars du programme de soutien à l'économie, déjà massif, de l'institution de Francfort. Au-delà de toute explication immédiate, «on a vraiment trop baissé et de tels rebonds sont prévisibles», a résumé Art Hogan, de Wunderlich Securities, remarquant que la Bourse de New York avait entamé sa reprise en fin de séance précédente, en limitant ses pertes après un plongeon de plus de 3%.

Signe de la fragilité de ce rebond, Wall Street a, à l'inverse de la veille, perdu du terrain en fin de séance, après avoir gagné plus de 1,5% à la mi-journée. 

Depuis le début de l'année, «les indices ont beaucoup souffert et, tant que l'on ne sera pas sûr d'avoir atteint un plancher hier, je me garderai de trop m'enthousiasmer et de repasser à l'achat», a conclu M. Blicksilver. 

Avec La Presse Canadienne, à Toronto