Wall Street a fini la séance hier  sans direction, de bonnes performances des valeurs technologiques ne suffisant pas à réprimer la tentation de prises de bénéfices: le Dow Jones a cédé 0,19% et le Nasdaq a gagné 0,91%.

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Les marchés à la fermeture:

TSX 14 642,84 / -88,24 (-0,60%)

Dow Jones 18 086,45 / -33,80 (-0,19%)

S&P 500 2 126,64 / +2,35 (0,11%)

NASDAQ 5 210,14 / +46,96 (0,91%)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones  a cédé 33,80 points à 18 086,45 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a pris 46,96 points à 5210,14 points, battant un deuxième record en deux jours grâce à un bond spectaculaire de Google.

Le S&P 500, un indice élargi que beaucoup d'investisseurs jugent plus représentatif, a gagné 0,11%, soit 2,35 points, pour terminer à 2126,64 points, se rapprochant encore de son dernier record de la fin mai.

Le bond de 16,3% du groupe internet Google a porté le Nasdaq et soutenu le S&P, alors que le recul du prix du pétrole a pesé sur des valeurs pétrolières qui sont des poids lourds du Dow Jones. ExxonMobil a ainsi cédé 0,36%, et Chevron 1,41% .

Selon Howard Silverblatt, chez S&P Dow Jones Indices, Google a gagné en une seule journée quelque 65,1 milliards US de capitalisation boursière, pour un total de 468,3 milliards US. Cela en fait la deuxième entreprise cotée la plus chère au monde, derrière Apple, a noté Gregori Volokhine, chez Meeschaert.

Ce bond, au lendemain de résultats qui ont été l'occasion pour le groupe de Mountain View d'annoncer son intention de maîtriser ses coûts, a permis à lui seul au S&P de se hisser dans le vert, puisqu'il a compté pour 6,20 points de cet indice.

Quant au Dow Jones, même avec son léger recul du jour, il a tout de même enregistré l'une de ses meilleures semaines depuis de longs mois, a souligné Kenny Landgraf, chez Kenjol Capital.

Une performance permise par des résultats d'entreprise satisfaisants publiés depuis une dizaine de jours, qui pour 72% d'entre eux ont dépassé les estimations moyennes des analystes, a-t-il noté.

Pour autant «le marché reste dans des marges étroites, presque au niveau où il était en décembre ou en mars», a-t-il noté.

Selon lui, les investisseurs sont encore «craintifs» malgré les progrès de cette semaine dans les négociations sur la dette grecque.

De son côté Alan Skrainka, chez Cornerstone Wealth Management, a souligné que «le marché semble assez bien valorisé, et c'est pourquoi on voit des investisseurs prendre des bénéfices».

La technologie en vedette

Au total, le secteur informatique est le seul à s'être inscrit en progrès parmi les valeurs du S&P 500, la chute la plus marquée étant subie par le secteur énergétique et celui des services de base.

Outre Google, une autre valeur technologique, Tesla, a gagné 2,99% après avoir annoncé plusieurs nouvelles déclinaisons de sa voiture électrique Model S, dont l'une permettra de passer de 0 à 100 km/h en 2,8 secondes.

Facebook a également bondi de 4,53% après avoir annoncé l'acquisition d'une entreprise en démarrage israélienne spécialisée dans la reconnaissance des mouvements de la main, Pebbles Interfaces.

Parmi les autres valeurs, le conglomérat General Electric a annoncé des pertes, en raison d'une lourde charge de cession, mais il a relevé ses objectifs financiers annuels pour les activités industrielles au centre de sa restructuration. Du coup l'action gagnait a gagné 0,74% à 27,24 $US.

La Bourse de Toronto a clôturé en baisse,  pendant que le dollar canadien terminait la séance à 77 cents US.

L'indice composé S&P/TSX du parquet torontois a glissé de 88,24 points à 14 642,84 points.

Le huard s'est quant à lui déprécié de 0,1 cent US à 77,00 cents US.

Plus tôt dans la journée, la devise canadienne a reculé sous la barre des 77 cents US pour la première fois depuis le 9 mars 2009.

- Avec La Presse Canadienne