Wall Street a terminé sur une note contrastée hier, sans élément pour orienter franchement un marché tiraillé par les performances contradictoires de différents secteurs: le Dow Jones a pris 0,32% mais le Nasdaq a cédé 0,62%.

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Les marchés à la clôture :



TSX   14 808,09 / -89,41 (-0,60 %)

Dow Jones   17 947,02 / 56,66 (0,32 %)

S&P 500   2101,61 / 0,70 (0,03 %)

NASDAQ   5080,51 / -31,68 (-0,62 %)

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Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones a gagné 56,66 points à 17 947,02 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a perdu 31,68 points à 5080,51 points.

Signe du manque de tendance, l'indice élargi S&P 500, dont les performances sont généralement jugées les plus représentatives du marché, a peu évolué, cédant 0,03%, soit 0,70 point, à 2101,61 points.

«On n'a pas eu de véritable impulsion dans un sens ou l'autre», a résumé David Levy, de Kenjol Capital Management.

«Le Dow Jones a été stimulé par de bons résultats de Nike, qui lui ont permis de faire mieux que les autres indices, alors que le Nasdaq a traîné à cause de Micron», spécialiste des semiconducteurs, «qui a chuté après avoir publié ses performances», a-t-il détaillé. «Cela a plombé les technologies, qui tiraient plutôt le marché vers le haut, ces derniers temps.»

L'équipementier sportif Nike a en effet bondi de 4,27% après avoir annoncé de gros bénéfices et de bonnes ventes en 2014/2015, se jouant de la vigueur du dollar et surprenant ainsi le marché.

Par ailleurs, le marché est resté prudent quant à la Grèce, sur laquelle les créanciers ont mis une pression maximale pour qu'elle accepte ce week-end un accord assurant sous condition une aide de 12 milliards d'euros jusque fin novembre, et lui évitant le défaut de paiement.

«La Grèce continue à faire les gros titres, même si, en réalité, elle n'est pas si importante pour le marché que beaucoup le disent», a relativisé M. Levy.

Wall Street n'a pas semblé faire beaucoup plus de cas d'une chute de plus de 7% des Bourses chinoises, ou de l'annonce d'une amélioration inattendue des ménages américains ce mois-ci, selon un indice établi par l'université du Michigan.

Dans l'ensemble, «c'est un vendredi d'été et il n'y pas forcément beaucoup d'investisseurs au bureau aujourd'hui», a résumé Jack Ablin de BMO Private Bank.

Parmi les autres valeurs, dans un secteur comparable à celui de Nike, la chaîne de magasins Finish Line, spécialisée dans les chaussures de sport, a elle aussi bondi, prenant 4,63% à 28,25 dollars après avoir fait état d'un chiffre d'affaires annuel en nette hausse, à près de 450 millions de dollars.

La Bourse de Toronto a terminé la semaine en recul. L'indice composite S&P/TSX a cédé 89,41 points pour terminer à 14 808,09 points.

Du côté de New York, le Dow Jones a avancé de 56,66 points pour terminer à 17 947,02 points. Le Nasdaq a clôturé à 5080,51 points, en baisse de 31,68 points, alors que le S&P 500 a reculé de 0,70 point, à 2101,61 points.

Au cours de la fin de semaine, les marchés auront les yeux rivés sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers. Une réunion d'urgence des 19 ministres des Finances de la zone euro est prévue samedi. Pour la deuxième fois en quelques jours, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, aurait accepté une série de concessions.

Le dollar canadien cotait quant à lui à 81,20 cents US, en hausse de 0,05 cent.

Quant à lui, le prix du baril de pétrole pour livraison en août a reculé de sept cents, à 59,63 $ US. Le prix de l'once d'or pour livraison en août gagnait 1,40 $ US, à 1173,20 $ US.

- avec La Presse canadienne