La société américaine Fitbit, spécialisée dans les appareils connectés servant à surveiller son activité physique, a fixé à 20 dollars par action le prix de son introduction en Bourse jeudi.

Ce prix, officialisé dans un document transmis mercredi soir aux autorités boursières américaines, valorise la société à environ 4,1 milliards de dollars, au-dessus des estimations initiales.

Dans un premier temps, la start-up envisageait un prix par action compris entre 14 à 16 dollars, puis l'avait relevé à 17 et 19 dollars.

Le prix de 20 dollars, dépasse donc ces anticipations, compte tenu du succès rencontré par l'introduction en Bourse (IPO) auprès des investisseurs.

Au total, quelque 36,6 millions de titres, soit également plus que l'estimation initiale de 34,5 millions de titres, doivent être introduits sur le New York Stock Exchange, où ils seront cotés sous le symbole «FIT».

Dans ces conditions, l'introduction en Bourse permettrait de lever jusqu'à 732 millions de dollars, ce qui en ferait la 3e IPO de l'année en importance sur le marché newyorkais.

Fitbit est surtout connue sur le marché en plein essor des technologies portables («wearables»), grâce à ses bracelets connectés et autres petits appareils à accrocher sur soi pour enregistrer automatiquement son rythme cardiaque, estimer la qualité de son sommeil, les distances parcourues ou les calories brûlées. Elle commercialise aussi une balance connectée. Toutes les données collectées par ces appareils sont stockées et traitées en ligne via une application mobile dédiée.

La start-up affirme avoir vendu plus de 20,8 millions d'appareils connectés entre sa création en 2007 et fin mars 2015.

Fitbit a réalisé un chiffre d'affaires de 745 millions de dollars l'an dernier, presque le triple comparé à 2013 (+175%). Sa croissance s'est encore un peu accélérée au premier trimestre 2015 (+209% à 337 millions de dollars).

La société est également bénéficiaire, avec un résultat net positif de 132 millions de dollars l'an dernier et de 48 millions au premier trimestre.

Les produits connectés de Fitbit, qui est basée à San Francisco, rivalisent notamment avec ceux des sociétés américaine Jawbone ou française Withings. Ce type d'appareils entre aussi en concurrence avec les nouvelles montres connectées, comme celle sortie récemment par Apple.