Wall Street a légèrement baissé jeudi, se contentant de suivre la chute de la Bourse chinoise et le déclin des places européennes, sans que l'actualité américaine retienne l'attention du marché.

-------------------------------------------------

Les marchés à la fermeture:



TSX 15 106,97 / -3,50 (-0,02%)

Dow Jones 18 126,12 / -36,87 (-0,20%)

S&P 500 2 120,79 / -2,69 (-0,13%)

NASDAQ 5 097,98 / -8,62 (-0,17%)

-------------------------------------------------

«Il n'y a pas grand-chose à dire aujourd'hui», a reconnu Sam Stovall, de S&P's Capital IQ.

À cause d'un jour férié lundi, «c'est une semaine raccourcie, beaucoup de gens sont absents et je pense que l'on digère surtout la nette hausse d'hier», à l'issue de laquelle le Nasdaq avait battu un record de clôture, a-t-il expliqué.

La journée n'a pourtant pas été vierge d'indicateurs aux États-Unis, avec notamment une hausse plus forte que prévu des promesses de vente de logements le mois dernier, mais «la tendance est de toute façon bonne dans l'immobilier, donc ce n'était pas une surprise», selon M. Stovall, pour qui le marché attend surtout une seconde estimation du produit intérieur brut (PIB) américain, après l'annonce d'une stagnation en première évaluation.

«On peut toujours supposer que des investisseurs attendent ce chiffre, (mais) le marché est surtout avide de nouveaux indicateurs», sur le trimestre en cours, a relativisé Brent Schutte, de BMO Private Bank.

Dans ce contexte peu animé, la petite faiblesse de Wall Street semblait surtout s'expliquer par un accès de pessimisme au niveau mondial, «qui est le résultat d'une dissipation de l'optimisme sur un accord quant à la dette grecque, et d'une chute du marché chinois face à des préoccupations sur les liquidités», la Bourse de Shanghai ayant perdu quelque 6,5%, comme l'ont noté les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

La Grèce et le risque de sa sortie de l'euro ont assombri les débats des grands argentiers et banquiers centraux du G7, réunis en Allemagne au moment où le ton remonte entre Athènes et ses créanciers, au premier rang desquels le Fonds monétaire international (FMI).

Le marché obligataire reculait légèrement. Vers 16 h 15, le rendement des bons du Trésor à 30 ans avançant à 2,889% contre 2,868% mercredi soir, et celui des bons à 10 ans à 2,131% contre 2,129% précédemment.