Optimiste sur l'Europe, Wall Street a achevé vendredi la semaine sur une petite hausse qui a permis à l'indice élargi S&P 500 d'atteindre son plus haut niveau historique.

La Bourse de Toronto a clôturé en hausse pour une cinquième séance consécutive, soutenue par la publication de données économiques témoignant d'une solide croissance en Europe, ainsi que d'autres faisant état de meilleures ventes que prévu pour les fabricants canadiens.

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Les marchés à la clôture :


TSX : 15 264 / +36,29 (+0,24%)

Dow Jones : 18 019, 35 / +46,97 (+0,26%)

S&P 500 : 2096,99 / +8,51 (0,41%)

NASDAQ : 4893,84 / +36,22 (+0,75%)



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Selon des résultats définitifs, le S&P 500, l'indice le plus surveillé par les investisseurs, a gagné 0,41%, soit 8,51 points, à 2096,99 points. Son précédent record datait du 29 décembre, quand il avait atteint 2090,57 points.

L'indice vedette Dow Jones Industrial Average a avancé de 46,97 points à 18 019,35 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 36,22 points à 4.893,84 points, à son plus haut niveau en quinze ans.

Avant trois jours de fermeture, lundi étant férié aux États-Unis, «la Bourse a monté en vue de probables compromis entre la Grèce et les ministres des Finances de la zone euro, que ce soit pendant le week-end ou lundi», date d'une nouvelle réunion de l'Eurogroupe, a estimé Peter Cardillo, de Rockwell Capital Group.

Le gouvernement grec, désireux de renégocier la dette du pays, s'est félicité vendredi «des pas importants effectués» lors des négociations ces derniers jours avec ses partenaires européens à Bruxelles mais il considère qu'il y a encore «du chemin à faire» jusqu'à un accord.

Autre soutien venu d'Europe, «le produit intérieur brut de la zone euro a été meilleur que prévu au dernier trimestre», ont souligné les experts de la maison de courtage Charles Schwab.

L'économie de la région a été en premier lieu stimulée par une meilleure croissance que prévu en Allemagne, dont le PIB s'est accru de 1,6%.

Enfin, à Wall Street, «la stabilisation, et même le rebond des cours de l'énergie est un autre élément positif», a ajouté Gregori Volokhine, le prix du baril de brut ayant pris plus de 1,5 dollar à New York dans l'espoir renouvelé d'une baisse de la production aux États-Unis.

Le marché obligataire, traditionnel refuge des investisseurs nerveux, pâtissait de l'optimisme et se repliait nettement. Vers 16 h 10, le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,034% contre 1,982% jeudi soir, et celui à trente ans à 2,645% contre 2,571% précédemment.