Wall Street a retrouvé le sourire vendredi, au dernier jour d'une semaine très volatile, stimulée par de bonnes nouvelles économiques aux États-Unis et des espoirs de coups de pouce monétaires.

La Bourse de Toronto a sonné la charge pour une deuxième séance consécutive. Le dollar canadien s'est pour sa part déprécié de 0,22 cent US à 88,68 cents US.



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Les marchés à la clôture :

TSX 14 227,68 / 174,71 (1,24%)

Dow Jones 16 380,34 / 263,10 (1,63%)

S&P 500 1 886,77 / 24,01 (1,29%)

NASDAQ 4 258,44 / 41,05 (0,97%)

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«Le marché se porte beaucoup mieux aujourd'hui, (...) et l'on voit que l'aversion au risque commence à perdre du terrain», a noté, Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital.

La progression inattendue du moral des ménages américains en octobre par rapport à septembre, un signe de bon augure pour l'économie américaine dont la consommation est le grand moteur, a été particulièrement bien accueillie.

Dans le secteur très surveillé de l'immobilier aux États-Unis, les mises en chantier de logements ont rebondi comme attendu en septembre.

À l'inverse de l'activité européenne, qui inquiète, «l'économie américaine affiche des assises solides», a estimé Jack Ablin, de BMO Private Bank.

La Bourse new-yorkaise avait entamé un mouvement de rebond la veille, dopé par des commentaires du patron d'une antenne locale de la Réserve fédérale américaine (Fed) laissant entendre que la banque centrale pourrait garder un ton accommodant un peu plus longtemps que prévu.

James Bullard avait indiqué que la banque centrale pourrait «considérer faire une pause» dans la réduction de ses rachats d'actifs prévue fin octobre.

Ces propos sont restés dans les esprits vendredi de même que des commentaires en Europe alimentant «les spéculations sur des mesures de relance monétaire supplémentaires pour lutter contre le ralentissement de la croissance mondiale», ont relevé les experts de la banque Wells Fargo.

Un membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), Benoît Coeuré, a indiqué vendredi que l'institution commencerait «dans les prochains jours» le rachat d'actifs destinés à fluidifier le crédit dans la zone euro et relancer son économie en berne.

Les bons résultats du conglomérat General Electric, une valeur du Dow Jones, et de la banque Morgan Stanley ont aussi apporté du soutien aux indices, même si le géant internet Google a déçu.

Sur le marché du pétrole, en déroute depuis la mi-juin, les prix se sont aussi stabilisés à New York comme à Londres.

Le marché obligataire a reculé, signe d'une relative désaffection des investisseurs pour cet investissement jugé plus sûr. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,199% contre 2,153% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,968% contre 2,936% la veille.