L'action du groupe informatique américain Apple a battu un nouveau record mardi à la Bourse de New York, dans un marché globalement en hausse et grâce aux espoirs suscités par ses futurs nouveaux produits.

Le titre a engrangé 1,38% sur la séance pour terminer à 100,53 dollars.

Son plus haut historique en clôture jusqu'ici remontait au 19 septembre 2012, au moment de la sortie de l'iPhone 5, avec 702,10 dollars à la clôture. Mais Apple a depuis scindé son action en 7, ce qui ramène ce record à 100,30 dollars, un niveau dépassé mardi.

La progression du titre entre dans le cadre d'une embellie générale des marchés d'actions aux États-Unis. L'indice à composante technologique Nasdaq a ainsi terminé mardi à son plus haut niveau depuis quatorze ans.

Mais le groupe à la pomme profite en outre des espoirs suscités par les sorties prochaines de nouveaux produits, comme l'iPhone 6, espéré pour septembre, ou la montre interactive iWatch sur laquelle le marché spécule depuis des années.

Dans une note publiée mardi, la banque Morgan Stanley recommande ainsi d'investir davantage sur Apple «avant l'entrée dans les cycles de production de l'iPhone 6 et de l'iWatch».

La banque met en particulier en avant une série d'embauches réalisées ces derniers mois. L'ex-patronne de Burberry Angela Ahrendts est désormais en charge du réseau de distribution d'Apple, qui a aussi recruté entre autres le rappeur Dr Dre et le producteur musical Jimmy Iovine lors du rachat de la société Beats Electronics.

Apple s'est renforcé «dans des domaines de compétence clé comme la mode, la recherche médicale, les contenus et le marketing numériques, les accessoires de prêt-à-porter intégrant de l'électronique», fait valoir Morgan Stanley, et «Tim Cook a maintenant l'équipe en place pour réussir des lancements de nouvelles catégories de produits».

Les fans du groupe comme les investisseurs attendent avec impatience une nouveauté qui puisse s'avérer aussi révolutionnaire que l'avaient été l'iPhone ou la tablette iPad lors de leur lancement.

Morgan Stanley évoque en particulier «une opportunité de marché sous-évaluée» pour l'iWatch, qui pourrait selon elle s'écouler à 60 millions d'unités dès la première année.