La Bourse de New York a terminé en légère baisse mardi, rattrapée par la torpeur de l'été après deux séances de hausse tout en surveillant les tensions géopolitiques.

-----------------

Les marchés à la clôture :



TSX 15 274,23 / 12,59 (0,08%)

Dow Jones 16 560,48 / -9,50 (-0,06%)

S&P 500 1 933,75 / -3,17 (-0,16%)

NASDAQ 4 389,25 / -12,08 (-0,27%)

----------------

La place financière new-yorkaise, après deux jours de rebond, a simplement effacé une partie de ses gains, selon Peter Cardillo de Rockwell Global Capital. «On est actuellement au pic des faibles volumes de l'été et le marché ne parvient pas à se décider sur la direction à prendre», a-t-il avancé.

Les investisseurs étaient d'autant plus dépourvus que le calendrier économique est resté vide de tout indicateur ou résultat d'entreprise majeur.

Seul l'effondrement du moral des entrepreneurs en Allemagne, tombé à son plus bas depuis décembre 2012, «a soulevé quelques inquiétudes sur l'impact de la crise ukrainienne sur la première puissance économique de la zone euro», ont souligné les analystes de Charles Schwab.

Après quatre mois de conflit armé avec les insurgés prorusses, la monnaie ukrainienne a en tout cas atteint son plus bas niveau historique mardi sans que la banque centrale ne prenne de mesures pour stopper sa chute.

Les tensions ne s'apaisaient pas dans le pays. Un convoi humanitaire russe de plus de 260 camions était attendu mercredi à la frontière avec l'Ukraine, pour apporter une aide aux populations victimes des combats dans l'est du pays. Mais les Occidentaux craignent que Moscou utilise ce prétexte pour apporter son soutien aux rebelles prorusses.

Les investisseurs continuaient aussi à garder un oeil sur les autres conflits en cours, prêts à réagir à toute nouvelle éruption de violences.

En Irak, la nomination d'un nouveau Premier ministre a été saluée par la communauté internationale soucieuse de voir Bagdad agir rapidement face à l'avancée des jihadistes qui contrôlent une grande partie du pays.

Les négociateurs israéliens et palestiniens étaient par ailleurs engagés mardi dans d'éprouvantes discussions pour essayer de transformer en paix durable la trêve respectée depuis lundi dans la bande de Gaza.

Plus de pubs sur Twitter 

Sur le front des valeurs, le réseau social en ligne Twitter (+1,25% à 43,81 dollars) a profité de la présentation d'une nouvelle offre pour les annonceurs publicitaires, prenant la forme de spots vidéo apparaissant dans le fil de «tweets» de ses utilisateurs.

La banque JPMorgan Chase, qui a annoncé la cession de 50% de sa participation dans son fonds d'investissement privé One Equity Partners (OEP) aux fonds Lexington Partners et AlpInvest Partners, a grappillé 0,05% à 56,35 dollars.

Le reste des valeurs bancaires se sont affichées en ordre dispersé: Citi a grignoté 0,10% à 48,44 dollars, tandis que Bank of America cédait 0,07% à 15,21 dollars, Wells Fargo 0,22% à 49,78 dollars, Morgan Stanley 0,22% à 32,01 dollars et Goldman Sachs 0,08% à 172,33 dollars.

Les investisseurs, qui avaient dans un premier temps salué les résultats de la marque de vêtements et accessoires de mode Kate Spade & Company, ont finalement fait chuter le titre de 25,39% à 29,00 dollars après des commentaires de ses dirigeants sur les marges de l'entreprise.

Les groupes du secteur pétrolier ont pâti du net recul des cours du brut: Chevron a perdu 0,49% à 127,09 dollars et ExxonMobil 0,24% à 98,49 dollars.

Côté pharmaceutique, Intercept Pharmaceuticals a bondi de 16,59% à 276,52 dollars après avoir fait part de la réussite d'un essai clinique d'un médicament destiné aux maladies du foie.

Le marché obligataire a reculé. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans a progressé à 2,442% contre 2,420% lundi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,266% contre 3,232% la veille.