À l'instar de Bay Street, Wall Street s'est légèrement appréciée mercredi, apaisée par la réaffirmation par le patron de la Banque centrale américaine (Fed) du maintien d'une politique monétaire très accommodante.

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Les marchés à la clôture:

TSX: 12 568,77 / +51,88 (0,41%)

Dow Jones: 15 470,52 / +18,67 (0,12%)

S&P 500: 1 680,91 / +4,65 (0,28%)

NASDAQ: 3 610,00 / +11,50 (0,32%)

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Le Nasdaq, à dominante technologique, a fermé à un nouveau plus haut en presque 13 ans.

Le dollar canadien a retraité de 0,45 cent, à 96,02 cents US, alors que la Banque du Canada annonçait le maintien du taux directeur à un pour cent et ne démontrait aucune précipitation à relever les taux historiquement bas.

Après avoir flirté avec l'équilibre tout au long de la séance, les indices boursiers new-yorkais ont réussi à prendre un peu de vigueur en fin de séance, dans un marché peu volatil.

Très attendue, une intervention du patron de la Réserve fédérale américaine (Fed) devant une Commission de la chambre des représentants du Congrès américain, suivie d'une série de questions-réponses des parlementaires «n'a rien eu de surprenant» mais «a apaisé» le marché, a noté Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

M. Bernanke s'exprimait dans le cadre d'une allocution prévue deux fois par an sur la politique monétaire de son institution.

Réitérant l'intention de la Fed de poursuivre des rachats d'actifs jusqu'à une «amélioration substantielle de l'emploi» et en fonction «de l'évolution de l'économie», sans «parcours déterminé», le patron de la banque centrale américaine a dit ce que le marché voulait entendre, selon les analystes.

«Il a réussi à bien mettre les choses en perspective en montrant qu'un ralentissement de son aide ne signifiait pas que le ciel va nous tomber sur la tête», a résumé Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

La politique de soutien exceptionnel de la Fed a largement contribué à l'essor des marchés financiers américains depuis le début de l'année.

Selon Steven Ricchiuto, économiste chez Mizuho, de tels commentaires ne sont pas étonnants au vu «de la relative faiblesse d'indicateurs économiques» publiés récemment, dont «les statistiques immobilières de la matinée».

Les États-Unis ont en effet enregistré une baisse inattendue des mises en chantier en juin, et un recul imprévu de la construction de logements le même mois, selon des chiffres publiés mercredi matin.

En dépit de la performance encourageante du secteur bancaire depuis le début de la saison, une certaine anxiété du marché «avant la publication à la clôture de résultats clef dans le secteur technologique» a quelque peu calmé les ardeurs des investisseurs, a relevé M. Volokhine.

Le marché obligataire progressait. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 2,491% contre 2,532% mardi soir, et celui à 30 ans à 3,572% contre 3,584% la veille.