La publication de solides résultats trimestriels d'entreprises a aidé la Bourse de Toronto à clôturer en hausse jeudi.

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Les marchés à la clôture:


TSX: +58 points à 12 379

Dow Jones: +130 points à 14 831

S&P 500: +15 points à 1598

NASDAQ: +42 points à 3341

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L'indice composé S&P/TSX a avancé de 58,35 points pour terminer la séance à 12 379,64 points, récupérant une partie des 135 points rendus la veille. Les investisseurs ont bien accueilli les résultats financiers dévoilés par le fabricant de vêtements Gildan [[|ticker sym='T.GIL'|]] et la Financière Manuvie [[|ticker sym='T.MFC'|]], entre autres.

Le dollar canadien s'est déprécié de 0,02 cent US à 99,18 cents US.

Les résultats financiers du constructeur automobile General Motors et du réseau social Facebook ont aussi aidé les marchés boursiers new-yorkais à réaliser des gains.

La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 130,63 points à 14 831,58 points, tandis que le Nasdaq a gagné 41,49 points pour clôturer à un sommet de 12 ans et demi, soit 3340,62 points. L'indice élargi S&P 500 a pris 14,89 points à 1597,59 points.

Les Bourses ont aussi été encouragées par de bonnes nouvelles à la veille du rapport du gouvernement américain sur le marché de l'emploi pour le mois d'avril. Le nombre d'Américains ayant demandé des prestations d'assurance-emploi a reculé la semaine dernière à son plus faible niveau depuis janvier 2008.

Pétrole

Le prix du pétrole coté à New York a par ailleurs terminé en nette hausse jeudi, dopé par la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d'abaisser son principal taux directeur, de nature à favoriser l'achat de brut, et par une bonne nouvelle sur le front de l'emploi américain.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en juin a bondi de 2,96$ pour s'établir à 93$ au Nymex.

Cette progression du prix du brut, qui efface ainsi toutes les pertes enregistrées la veille, «est entièrement un mouvement technique lié à la baisse des taux d'intérêts par la BCE et à la progression des indices sur les marchés actions américains qui s'en suit», selon Tim Evans, de Citigroup.