La Bourse de Toronto a clôturé lundi en baisse, victime d'une faiblesse généralisée, tandis que les marchés américains ont obtenu un coup de pouce des négociations visant à éviter le «précipice fiscal».

L'indice composé S&P/TSX a chuté de 15,37 points pour terminer la séance à 12 281,35 points, tandis que la Bourse de croissance TSXV a pris 1,37 point à 1184,99 points.

Le dollar canadien s'est quant à lui apprécié de 0,29 cent US à 101,66 cents US.

Le secteur de l'énergie du parquet torontois a retraité de 0,2 pour cent, même si le cours du baril de pétrole brut a avancé de 47 cents US à 87,20 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Le cours du cuivre a cédé 1,7 cent US à 3,67 $ US la livre à New York, tandis que le prix du lingot d'or a avancé de 1,20 $ US l'once à 1698,20 $ US l'once.

Le leader de la Chambre des représentants du Congrès américain, John Boehner, aurait indiqué ce week-end au président américain Barack Obama qu'il pourrait faire preuve de flexibilité en acceptant de hausser les impôts de certains des Américains les plus fortunés en échange de coupes dans certains programmes chers aux démocrates. Les deux hommes se sont rencontrés lundi à la Maison-Blanche pour discuter de la menace du «précipice fiscal» et de la réduction du déficit.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 100,38 points à 13 235,39 points, tandis que l'indice composé du Nasdaq a pris 39,27 points à 3010,60 points et que l'indice élargi S&P 500 a gagné 16,78 points à 1430,36 points.

Si les républicains du Congrès et la Maison-Blanche ne réussissent pas à s'entendre d'ici le 1er janvier, une série de hausses d'impôts et de réductions des dépenses entreront automatiquement en vigueur et risque de faire plonger les États-Unis dans une nouvelle récession.

«Toute possibilité de résolution entraîne probablement de légers gains. Si quelqu'un arrive en disant «nous n'avons pas vraiment beaucoup progressé', nous allons voir le marché aller dans l'autre sens», a observé Adrian Mastracci, gestionnaire de portefeuille pour KCM Wealth Management à Vancouver.

«Au niveau de l'investissement, nous devrions passer outre cela.»

Entre-temps, un sondage réalisé auprès de certains des plus grands économistes américains, dont les résultats ont été dévoilés lundi par la National Association for Business Economics, a montré que la plupart d'entre eux croient que la croissance modeste se poursuivra en 2013, stimulée par une hausse de la demande sur le marché de l'habitation.

Selon les résultats de l'enquête, la croissance économique devrait être de 2,1 pour cent l'an prochain, pour faire suite à celle de 2,2 pour cent attendue pour l'année qui s'achève.

Au nord de la frontière, l'Association canadienne de l'immeuble a réduit lundi ses prévisions de ventes pour l'année en cours et la prochaine. Le groupe s'attend maintenant à ce que les ventes de maisons reculent cette année de 0,5 pour cent par rapport à 2011, à environ 456 300 unités.