La Bourse de New York évoluait en hausse mardi à la mi-séance, soutenue par de nouveaux espoirs d'intervention des banques centrales européenne et américaine: le Dow Jones prenait 0,63% et le Nasdaq 1,01%.

Vers midi, le Dow Jones Industrial Average gagnait 82 points à 13 199 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, progressait de 30 points, à 3020 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 prenait 0,76% (+10,62 points) à 1405 points, dépassant pour la première fois le seuil des 1400 points depuis trois mois.

La bourse de Toronto demeurait en territoire positif en milieu de journée. L'indice S&P/TSX gagnait 164 points à 11 827. Le dollar canadien gagnait 0,47 cent US pour coter 100,28 cents US. Le prix du baril de pétrole brut augmentait de 97 cents US pour représenter 93,17$ US.

«Après avoir enregistré deux sessions positives à la suite, les marchés américains continuent de monter en ce début de séance, soutenus par un optimisme croissant quant à la capacité de la zone euro à combattre ses crises de dettes souveraines et économiques», ont noté les analystes de Charles Schwab.

Même si le PIB de l'Italie a baissé au deuxième trimestre et que les commandes industrielles en Allemagne ou la production industrielle en Angleterre sont en recul, «pas d'inquiétudes à avoir», ont renchéri les experts. «Les marchés s'attendent à ce que le président de la Banque centrale européenne (Mario) Draghi fasse ce qui est nécessaire ou au moins fasse savoir clairement qu'il le fera.»

De l'autre côté de l'Atlantique, «le président de la Réserve fédérale de Boston (Eric Rosengren, qui s'est exprimé mardi dans la presse américaine, NDLR) a défendu vigoureusement des mesures supplémentaires d'assouplissement monétaire», pour soutenir la croissance et cette intervention a influé sur les courtiers, a noté l'analyste Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Le marché applaudissait par ailleurs les bons résultats du groupe énergétique américain Chesapeake, dont le titre décollait de 10,85% à 19,62 dollars.

L'action du distributeur américain de médicaments CVS perdait 1,31% à 44,31 dollars après avoir pourtant publié des résultats dépassant les attentes des analystes.

Le titre du distributeur américain d'articles de bricolage Home Depot prenait 0,46% à 52,24 dollars après l'annonce de l'acquisition de son fournisseur US Home Systems (USHS) pour quelque 93,4 millions de dollars.

Les titres des laboratoires pharmaceutiques américains Pfizer et Johnson & Johnson perdaient respectivement 1,63% à 23,86 dollars et 0,52% à 68,48 dollars après avoir indiqué lundi soir l'arrêt des essais en phase 3 (finale) d'une nouvelle molécule censée combattre la maladie d'Alzheimer.

Pfizer a par ailleurs soldé des accusations de corruption à l'étranger en acceptant de payer quelque 60 millions de dollars aux autorités américaines.

Les titres bancaires profitaient de l'optimisme ambiant. Bank of America progressait de 2,62% à 7,84 dollars, Citigroup 1,96% à 29,12 dollars, Morgan Stanley prenait 2,19% à 14,45 dollars, JPMorgan 3,39% à 37,53 dollars et Goldman Sachs gagnait 1,77% à 103,83 dollars.

Les valeurs technologiques étaient en ordre dispersé. Google, propriétaire du site de vidéos YouTube, qui ne bénéficiera plus d'une application préinstallée dans les appareils portables d'Apple fonctionnant avec le prochain système d'exploitation iOS 6, perdait 0,46% à 639,87 dollars. Apple reculait de 0,12% à 621,79 dollars.

Amazon gagnait 1,50% à 237,51 dollars, Yahoo! prenait 1,93% à 16,35 dollars et Microsoft 1,10% à 30,28 dollars.

Le marché obligataire évoluait en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 1,632% contre 1,558% lundi et celui à 30 ans à 2,732% contre 2,646%.

Avec La Presse Canadienne