Le spécialiste de l'information financière et professionnelle Thomson Reuters (T.TRI) a publié mardi un bénéfice net part de 922 millions de dollars pour le deuxième trimestre, en hausse de 64% et supérieur aux attentes.

Rapporté au nombre d'actions et hors éléments exceptionnels, le bénéfice revient à 54 cents, au-delà des 50 cents attendus par les analystes.

Le chiffre d'affaires, victime de la baisse de l'euro, a cédé 4% à 3,31 milliards de dollars.

Le groupe a indiqué qu'il maintenait ses prévisions annuelles, hors effet de change.

Pour la période avril-juin, l'entreprise aurait eu un chiffre d'affaires en hausse de 3% sans le raffermissement du dollar.

«La croissance du trimestre a été emmenée par la solide performance de nos activités 'droit, fiscalité, comptabilité' et propriété intellectuelle et sciences», commente le pdg James Smith.

«Depuis le début de l'année la performance du chiffre d'affaires de 'finances et risque' a été molle mais elle a assez bien résisté aux vents contraires de plus en plus forts dans le secteur mondial des services financiers», a-t-il ajouté.

«Nous avons fait des progrès dans l'activité 'finances et risque' avec une approche plus rigoureuse et disciplinée», a-t-il poursuivi.

Les résultats du groupe ont notamment été gonflés par la cession d'une activité dans la santé pour 1,25 milliard de dollars.

Le «bénéfice d'exploitation sous-jacent» a cédé quant à lui 8%, «les recettes en hausse ayant été compensées par des dépréciations et des amortissements plus importants d'investissements réalisés auparavant, et une augmentation prévue de dépenses».

La seule activité médias a vu son chiffre d'affaires progresser de 1% à 83 millions de dollars.