La Bourse de Toronto a clôturé en légère hausse, vendredi, alors que les investisseurs à la recherche de profits ont été actifs après les importants creux des séances précédentes.

L'indice composé S&P/TSX a progressé de 27,23 points ou 0,24%, à 11 435,54, un élan modéré à la suite de la perte de 350 points la veille, le plus important recul en une seule journée en 2012. Le principal indice a terminé la semaine en recul d'environ 0,78%.

La Bourse de croissance TSX a cédé 11,32 points ou 0,93%, à 1206,03.

Le dollar canadien a gagné 0,45 cent, à 97,60 cents US, après qu'un rapport de Statistique Canada eut montré un recul de l'inflation au pays en mai à son plus faible niveau en près de deux ans.

Les titres de services publics ont affiché la plus importante progression, avec l'action de TransAlta [[|ticker sym='T.TA'|]] en hausse de quatre cents, à 17,18$.

Le secteur financier a aussi bien performé, en dépit de la décision de Moody's d'abaisser la cote de crédit de 15 des plus grandes banques au monde, incluant Barclays, Deutsche Bank et la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]].

Les commentaires de l'agence de notation ont semblé apaiser certaines incertitudes sur les banques à forte exposition sur les marchés des capitaux.

L'action de la Banque Royale - un poids lourd sur le TSX - gagnait 63 cents, à 51,96$.

Le secteur aurifère a affiché le plus net recul, alors que l'or sur le Nymex pour livraison en août a crû de 1,40$, à 1566,90$ US l'once, après avoir cédé 50$ jeudi. Le prix de l'or a chuté de 3,8% cette semaine.

Le prix du pétrole brut sur le Nymex a terminé la journée en hausse de 1,56$, à 79,76 $ US le baril, terminant la semaine en recul d'environ cinq pour cent.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des 30 valeurs industrielles était en hausse de 67,21 points ou 0,53%, à 12 640,78. L'indice du Nasdaq a avancé de 33,33 points ou 1,17%, à 2892,42, tandis que l'indice de référence S&P 500 a gagné 9,51 points ou 0,72%, pour s'établir à 1335,02.

Les titres en Europe et en Asie ont chuté vendredi après que des données économiques eurent laissé entrevoir un affaiblissement de la croissance dans les principales économies.

Des données décevantes sur l'Allemagne, la Chine et les États-Unis ont ajouté à l'incertitude sur la capacité des leaders européens de progresser dans le combat contre la crise de la dette lors de rencontres de premier plan.