Bay Street et Wall Street ont clôturé à la hausse mardi.

Les marchés semblent vouloir croire que la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne agiront sous peu pour restaurer la confiance.

Les investisseurs américains attendaient peu de la réunion téléphonique des grands argentiers du G7, suivie mercredi d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE) et jeudi d'une allocution du président de la Réserve fédérale (Fed), Ben Bernanke.

Les grandes puissances du G7 se penchent sur une zone euro en pleine réflexion sur son avenir et pressée par les États-Unis et le Canada de prendre des mesures décisives contre la crise de la dette et la fragilité du secteur bancaire espagnol.

L'espoir d'une hypothétique action des banques centrales a un temps soutenu les marchés financiers avant de retomber quelque peu.

Soulignant les blocages opposés par l'Allemagne, Frederick Dickson, de DA Davidson, a fait valoir que les 17 membres de l'Union monétaire devaient approuver à l'unanimité toute nouvelle réforme.

Et pour le stratège, il faut s'attendre à ce que «les incertitudes pour l'Europe continuent à peser sur les marchés mondiaux tout au long du mois».