La Bourse de New York évoluait en légère hausse mercredi, rassurée par de bons indicateurs aux États-Unis, les investisseurs scrutant toujours la Grèce.

Vers midi, le Dow Jones Industrial Average prenait 0,62% ou 79,13 points à 12 838,28 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,91% ou 26,59 points à 2936,91 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'adjugeait 0,68% ou 9,09 points à 1352,45 points.

À Toronto, le S&P TSX gagnait 0,20% ou 24,14 points à 12 322,77 points.

Wall Street avait nettement reculé mardi, son indice vedette cédant plus de 200 points pour la première fois depuis le 23 novembre, dans un climat d'anxiété autour de la dette grecque. La place new-yorkaise a ouvert en légère hausse mercredi, regagnant plus nettement du terrain en matinée.

«Avec la publication de données économiques positives dans la matinée et avant la publication de chiffres très attendus sur le chômage que l'on prévoit plutôt encourageants, les acheteurs sont sortis du bois», a résumé Michael James, de Wedbush Morgan Securities.

«L'ampleur de la chute (de mardi) semblait un peu disproportionnée au vu des récentes publications d'indicateurs» généralement conformes aux attentes, ont jugé les analystes de Barclays Capital Research, en référence aux chiffres de la croissance en léger recul en Europe et aux prévisions d'un ralentissement de l'activité économique chinoise.

Les embauches dans le secteur privé se sont nettement accélérées aux États-Unis en février, les entreprises privées créant 216 000 emplois de plus qu'elles n'en détruisaient. En outre, les gains de productivité des entreprises américaines au quatrième trimestre ont été revus en hausse.

Par ailleurs, les investisseurs attendaient «avec une certaine curiosité le lancement attendu d'une nouvelle version de la tablette iPad» mercredi, au cours du plus gros événement médiatique organisé par Apple depuis le décès de son légendaire patron fondateur Steve Jobs, a souligné Karee Venema, de Schaeffer's Investment Research.

Les courtiers gardaient également un oeil sur la Grèce à la veille du résultat de l'opération de restructuration de sa dette. En cas d'échec, le pays court droit à la faillite.

Selon une estimation réalisée par l'AFP mercredi vers 11h00, à un peu plus de 24 heures de l'expiration du délai de candidature, le pourcentage des créanciers privés s'étant déjà prononcés en faveur de l'échange de dette grecque s'établissait à un peu plus de 50% du montant total visé par l'opération d'échange de dette, «ce qui soutient la hausse» d'un marché légèrement plus optimiste, a avancé M. James.

Peu avant le lancement très attendu de sa nouvelle tablette, le géant de l'informatique Apple prenait 1,04% à 535,88, tandis que son concurrent le magasin en ligne Amazon, gagnait 1,89% à 184,52 dollars.

Le pionnier de la radio sur internet Pandora plongeait de 23,41% à 10,93 dollars après des prévisions trimestrielles décevantes.

Le conglomérat General Electric prenait 1,95% à 18,78 dollars. Il a confirmé ses prévisions d'une croissance «à deux chiffres» de ses revenus dans les activités industrielles et les services financiers en 2012.

Les valeurs financières se reprenaient après leur net repli de la veille: Citigroup s'appréciait de 2,68% à 32,98 dollars, suivie de Bank of America qui s'adjugeait 2,33% à 7,89 dollars, de Goldman Sachs (+2,02% à 115,98 dollars), JPMorgan Chase gagnant 1,55% à 39,93 et Wells Fargo 1,21% à 30,47 dollars.

Le marché obligataire évoluait en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans progressait à 1,974% contre 1,944% mardi soir et celui à 30 ans à 3,111% contre 3,078%.