Avec une seule semaine à passer avant Noël, on peut s'attendre à un volume moins important de jour en jour, ce qui n'exclut pas que la volatilité pourrait être au rendez-vous.

Lundi, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, doit prononcer un discours et ses commentaires risquent de défrayer les manchettes.

Aux États-Unis, c'est le marché immobilier qui risque d'attirer plus d'attention. Il y aura des statistiques sur l'immobilier tous les jours: un sondage sur l'humeur des constructeurs (lundi), des données sur les mises en chantier et les permis de bâtir (mardi), des informations sur les demandes de prêts hypothécaires et les ventes de maisons existantes (mercredi), un indicateur du prix des maisons (jeudi) et des statistiques sur les ventes de maisons neuves (vendredi).

Au Canada, l'indice mensuel des prix à la consommation et des statistiques sur les ventes au détail sont deux éléments qui retiendront une partie de l'attention.

En Bourse, les marchés absorberont d'ici vendredi prochain les résultats trimestriels de Nike, Oracle, Walgreen, Bed Bath & Beyond, Patheon, Red Hat, Cintas, Carnival, ConAgra, General Mills, Jabil Circuit, Paychex, KB Home, Carmax, Shaw Group et American Greetings.

«Il est légitime de se demander quand exactement le rallye du père Noël va commencer», commente Doug Porter, de la BMO.

Le TSX montre une baisse de près de 600 points ce mois-ci (l'équivalent d'environ 5%).

«L'ironie de cette fin décevante à une année décevante est qu'on continue d'obtenir des confirmations indiquant que l'économie américaine gagne de la force pendant que l'Europe retient toute l'attention.»

«La plus importante question pour 2012 est de savoir si les États-Unis peuvent se dissocier des malheurs européens. La Bourse semble dire oui avec le Dow (Jones) qui enregistre un léger gain cette année alors que les marchés européens montrent une baisse d'un peu plus de 20%.»

Le TSX se rapproche davantage de la performance européenne en 2011 avec un recul d'environ 13% (une perte de près de 2000 points).

«C'est la première fois en huit ans que Toronto affichera un retard sur le S&P 500. Il n'y a pas de mystère ici. Trois secteurs sont à pointer du doigt: les techs, les matériaux et l'énergie.»

Pour le secteur des techs, c'est clairement l'histoire d'une seule entreprise (Research In Motion).

Les principaux indices boursiers nord-américains ont reculé de 3% au cours de la dernière semaine.

Les prix de l'or et du brut ont cédé 6% pendant la semaine.