La plupart des Bourses européennes ont clôturé dans le rouge vendredi, refroidies par le résultat décevant d'une émission d'obligations italiennes, après l'euphorie de la veille suscitée par l'accord anticrise trouvé en zone euro.

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Après une ouverture en légère hausse, la Bourse de Paris a reculé de 0,59%, Londres de 0,20%, Madrid de 0,50%, tandis que Milan a enregistré des pertes plus marquées de 1,78%.

Seule la Bourse de Francfort est parvenue à terminer dans le vert (+0,13%).

Après l'envolée de la veille, les opérateurs ont remis les pieds sur terre et se penchaient sur les détails du plan anticrise européen, s'interrogeant notamment sur le rôle futur de la Chine et sur l'articulation du fonds de secours européen (FESF).

Les investisseurs ont mal accueilli le premier test sur le terrain avec l'adjudication du Trésor italien qui s'est traduite par une remontée des taux d'intérêt italiens.

Cette adjudication a marqué «une déception après le sommet de Bruxelles et l'adoption du plan anticrise européen censé rassurer les investisseurs sur la dette des Etats», a expliqué Yves Marçais vendeur d'actions chez Global Equities.

Une fois l'euphorie passée, les opérateurs analysent également dans le détail le plan concocté par les Européens. «Et ils se posent inévitablement des questions notamment sur le rôle de la Chine qui est très flou», a souligné M. Marçais.

Vers 16H00 GMT, Wall Street confirmait son ouverture en léger repli, le Dow Jones cédant 0,11% et le Nasdaq 0,42%.

Jeudi, les Bourses européennes avaient connu des échanges euphoriques portées notamment par l'envolée des valeurs bancaires dans la foulée de l'adoption de l'accord européen qui prévoit une réduction importante de la dette de la Grèce et le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF).