Le groupe TMX, opérateur des principales places boursières canadiennes, a annoncé l'achat de la société Atrium Network dans le but d'accroître sa connectivité avec les marchés en Europe et aux États-Unis.

Le montant de l'achat d'Atrium Networks, qui fournit de l'information sur les marchés financiers et opère une plate-forme de connectivité européenne et nord-américaine, n'a pas été dévoilé.

«Atrium Network étend nos solutions de connectivité en Europe et accroît notre présence aux États-Unis beaucoup plus tôt que prévu... Notre réseau combiné offrira 25 points de présence dans 11 pays, 24 marchés et 300 sources de données», s'est félicité Eric Sinclair, chef des services d'information financière de TMX.

Les actionnaires du TMX avait rejeté en juin un projet de fusion avec le groupe boursier britannique London Stock Exchange (LSE), propriétaire des Bourses de Londres et de Milan, ouvrant ainsi la voie à son rachat par Maple, un consortium de 13 institutions financières canadiennes.

La direction de TMX cherche à accroître la présence internationale du groupe, malgré l'échec du projet de mariage avec le LSE visant la création d'un géant boursier Transatlantique.

Maple offre 3,8 milliards de dollars, en numéraire et en échange d'actions, pour TMX. Le consortium a d'ailleurs prorogé mercredi son offre d'achat jusqu'au 30 septembre.

Le regroupement canadien souhaite obtenir d'ici cette date le feu vert des organismes réglementaires dont celui, crucial, du bureau de concurrence. Selon plusieurs analystes, l'achat de l'opérateur des principales boursières canadiennes par les grandes institutions financières du pays risquent de créer une situation de monopole.

«Si le processus visant l'obtention de ces autorisations n'est pas terminé d'ici le 30 septembre prochain, Maple a l'intention de proroger davantage son offre», a indiqué le consortium dans un communiqué.