Les groupes Maple et TMX ont annoncé jeudi qu'ils amorcent des discussions concernant l'acquisition proposée par Maple de l'ensemble des actions de l'exploitant des bourses de Toronto et de Montréal.

Le groupe TMX a pour sa part indiqué, après la clôture des marchés, que ses dirigeants n'effectuaient aucune recommandation à leurs actionnaires concernant l'offre de Maple, qui avait proposé 3,7 milliards $ pour faire l'achat de TMX.

Les dirigeants du TMX ont ajouté qu'il n'y avait aucune garantie qu'une entente entre les deux parties émerge des discussions.

Après l'effondrement le mois dernier d'une précédente entente entre le TMX et le propriétaire de la Bourse de Londres, le chef de la direction du TMX, Tom Kloet, avait déclaré qu'il était ouvert à toutes les possibilités, incluant des discussions avec Maple.

Le groupe Maple est composé de 13 grandes institutions financières canadiennes, dont la Caisse de dépôt et placement du Québec, la Financière Banque Nationale, le Mouvement Desjardins et le Fonds de solidarité de la FTQ. Il s'agit du dernier concurrent en lice pour mettre la main sur l'opérateur du plus important marché boursier canadien.

Selon le porte-parole de Maple, Luc Bertrand, la signature d'une entente de confidentialité et le début des discussions avec la direction du TMX est une étape positive.

Maple a cependant précisé que les discussions n'affecteront pas l'état de son offre actuelle à 50 $ par action du TMX, qui doit arriver à échéance le 8 août.

Le groupe TMX avait tout d'abord repoussé l'offre en expliquant qu'elle endetterait trop la compagnie.

Si l'achat va de l'avant, la transaction sera soumise à l'approbation du Bureau de la concurrence du Canada. Si Maple est autorisé à acheter le groupe TMX, le consortium contrôlera environ 80 pour cent des marchés d'actions au Canada car certains membres de Maple détiennent déjà un concurrent à la Bourse de Toronto, appelé Alpha.