Depuis quelques semaines, les marchés boursiers sont d'une grande volatilité. Les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Difficile, alors, de prendre des décisions éclairées pour gérer son portefeuille. Voici des conseils d'experts pour éviter les trop grandes déceptions.

Quoi de plus frustrant! Vous venez à peine d'acheter des actions d'une entreprise que son titre chute en quelques jours de 5% ou plus. Qu'a-t-il bien pu se passer?

Votre analyse semblait pourtant sans faille. Vous aviez étudié attentivement les états financiers de l'entreprise et les perspectives de l'industrie. Vous n'aviez trouvé que des éléments prometteurs. Vous aviez aussi vérifié soigneusement ce qu'en disaient les analystes. Tous étaient optimistes et recommandaient l'achat de ce titre.

Vous pouvez toujours vous dire que dans quelques mois, voire quelques semaines, le cours du titre aura remonté au prix auquel vous l'avez acheté, peut-être même plus haut, et que les conclusions de votre analyse finiront par prévaloir. Qu'à cela ne tienne, vous avez quand même raté l'occasion d'acheter à un cours nettement inférieur, ce qui aurait bonifié significativement votre rendement. À cela, ajoutons que vous avez également vécu le stress occasionné par le sentiment d'avoir fait un mauvais placement.

Était-il possible de mieux synchroniser votre achat et d'éviter de faire cette transaction à ce mauvais moment? Ou devons-nous accepter que la Bourse soit absolument imprévisible, comme on se le fait si souvent dire? Des analystes techniques consultés par La Presse Affaires répondent qu'il est possible de faire mieux.

Pour éviter une déception, le titre que vous désirez acheter doit répondre aux trois conditions suivantes, explique Jean Soublière, président de l'Actif, une coopérative en animation et en formation financière: la pente de sa moyenne mobile de 200 jours doit être positive, le cours de l'action ne doit pas être trop éloigné de celle-ci, et son indicateur stochastique doit être le plus bas possible.

Les trois conditions gagnantes

1. La pente de la moyenne mobile de 200 jours doit être positive.

2. Le cours de l'action ne doit pas être trop éloigné de celle-ci.

3. Son indicateur stochastique doit être le plus bas possible.