La Bourse de Toronto a clôturé légèrement en baisse, vendredi, alors qu'une mise à jour attendu aux États-Unis a montré un recul marqué de la création d'emplois et renforcé les signes d'un ralentissement de l'économie américaine.

L'indice composé S&P/TSX a retraité de 1,59 points, à 13 517,91 points, après que le département du Travail eut fait état de l'ajout de seulement 54 000 emplois en mai, environ le quart de ce qui était anticipé il y a à peine une semaine. Le taux de chômage a augmenté de 0,1 point de pourcentage, à 9,1%.

La Bourse de croissance TSXV a été en baisse de 2,4 points, à 2055,62 points.

Le TSX a renversé des pertes en cours de journée, mais les effets de la morosité américaine s'étaient déjà fait sentir mercredi à la suite de la divulgation des données décevantes sur l'emploi et le secteur de la fabrication de la firme ADP.

Les mauvaises nouvelles en provenance du principal partenaire commercial du Canada ont fait retraiter le dollar canadien de 0,28 cent, à 102,22 cents US.

La plupart de l'onde de choc sur l'emploi aux États-Unis avait été ressentie deux jours plus tôt, après que la firme ADP eut indiqué que les employeurs du secteur privé avaient seulement ajouté 38 000 emplois au cours du mois - bien moins que les 175 000 postes anticipés.

Les marchés boursiers ont enregistré des pertes dans les trois chiffres, le dollar a perdu trois quarts de cent et bon nombre de courtiers ont baissé significativement leurs attentes sur la croissance de l'emploi en mai.

«Quiconque a porté attention aux données a bien vu une modération dans la croissance et ce qui a été annoncé (cette semaine) n'était pas inattendu», a soutenu John O'Connell, chef de la direction de Davis Rea, en ajoutant ne pas comprendre que les marchés aient été si résiliants à d'autres mauvaises nouvelles auparavant.

La Bourse de Toronto se retrouve plus de 800 points en-dessous de son récent sommet atteint au début mars, mais M. O'Connell ne croit pas que cela présage un effondrement.

Le secteur technologique a affiché les plus grandes pertes, vendredi, l'action du fabricant canadien du BlackBerry Research In Motion [[|ticker sym='RIM.TOXXX'|]] ayant reculé de 1,33 $, à 38,15$.

Les prix des métaux de base ont grimpé, alors que le cours du cuivre a pris cinq cents, à 4,13 $ la livre, après trois jours de reculs. Toutefois, le secteur des métaux de base a retraité de 1,04 pour cent.

Le titre de First Quantum [[|ticker sym='FM.TO'|]] a perdu 2,56 $, à 123 $, et celui de Ivanhoe Mines [[|ticker sym='IVN.TO'|]] a cédé 97 cents, pour s'établir à 22,93 $.

Le secteur énergétique a été le plus solide, avec une progression de 0,51 pour cent.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en juillet a terminé à 100,22 $ US le baril, en recul de 18 cents par rapport à la veille.

Suncor Energy [[|ticker sym='SU.TO'|]] a vu ses actions progresser de 47 cents, à 39,60 $, tandis que Cenovus Energy [[|ticker sym='CVE.TO'|]] a profité d'un bond de 83 cents, à 34,96 $.

Le secteur aurifère a aussi fait des gains, le cours du lingot ayant pris 9,70 $, à 1542,40 $ US l'once.

Les pertes ont été marquées à New York, où la moyenne Dow Jones des 30 valeurs industrielles a chuté de 97,29 points, à 12 151,26 points.

L'indice composé du Nasdaq a cédé 40,53 points, à 2372,58 points, tandis que l'indice de référence S&P 500 perdait 12,78 points, pour s'établir à 1300,16 points.