Le Groupe TMX et le London Stock Exchange Group ont officiellement déposé vendredi la demande d'examen pour leur projet de fusion auprès d'Industrie Canada, et ont indiqué qu'ils étudieraient les recommandations d'un comité ontarien qui veut apporter d'importants changements à l'entente.

Le projet des deux opérateurs boursiers sera ainsi étudié à la lumière des termes de la Lois sur Investissement Canada.

Les deux groupes ont également indiqué avoir tenu des discussions avec les autorités réglementaires provinciales en valeurs mobilières au sujet de l'entente annoncée au début de février.

Dans le cadre du processus d'approbation, les opérateurs ont indiqué qu'ils étudieraient «très attentivement» les recommandations d'un comité du Parlement ontarien, qui a étudié la transaction.

Le comité a indiqué la semaine dernière que les deux groupes boursiers devraient retourner à leur table à dessin et réécrire leur projet de fusion afin qu'il protège mieux les intérêts canadiens.

Les politiciens provinciaux ont cependant admis qu'ils ne possédaient probablement pas le pouvoir de bloquer la transaction, bien que la fusion nécessite l'approbation de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario et d'autorités réglementaires d'autres provinces.

Dans une déclaration commune, les deux groupes se sont dits engagés à poursuivre les discussions avec les actionnaires et les autorités réglementaires provinciales et fédérales.

Les opposants de la fusion affirment que cette dernière pourrait affaiblir les marchées financiers canadiens et affecter le secteur minier, qui utilise la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSXV pour obtenir des capitaux en vue de prendre de l'expansion.

Les partisans du projet estiment plutôt qu'il ouvrirait les Bourses canadiennes aux marchés mondiaux et permettrait de poursuivre la vague de consolidation qui a vu tant de Bourses fusionner ces dernières années.

L'action du Groupe TMX (TSX:X) a pris vendredi 63 cents à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 40,56 $.