La Bourse de New York était en petite hausse vendredi à la mi-journée, soutenue par les valeurs de l'énergie en l'absence de rendez-vous majeur aux États-Unis.

Vers 12h20, le Dow Jones Industrial Average prenait 0,41% ou 49,99 points à 12 368,13 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,27% ou 7,76 points à 2839,34 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 avançait de 0,23% ou 3,10 points à 1343,53 points.

On notait peu de variation en milieu de journée à la bourse de Toronto. L'indice S&P/TSX gagnait 0,08% ou 11,89 points à 14 148,04 points.

Le dollar canadien s'appréciait de 0,22 cent US pour coter 101,75 cents US. Le prix du baril de pétrole brut augmentait de 1,17$ US pour atteindre 87,53$ US.

Jeudi, Wall Street avait poursuivi sa progression à de nouveaux sommets depuis 2008 à la faveur d'une accélération de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie, malgré d'autres indicateurs plus mitigés. Le Dow Jones avait gagné 0,24%, le Nasdaq 0,21% et le S&P 500 0,31%.

Après avoir ouvert quasi à l'équilibre, le marché a engrangé vendredi des gains modestes dans la matinée.

«Sur les dix dernières séances dans ce cas, huit fois le marché est monté après avoir ouvert en baisse», a souligné Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital Markets. «C'est toujours la même histoire: les acheteurs entrent au moindre repli».

Avec un calendrier léger aux États-Unis, les investisseurs se sont trouvés sous la pression des événements à l'étranger.

La Chine a de nouveau relevé les taux de réserves obligatoires des banques pour la deuxième fois cette année.

Une mesure de ce genre, destinée à lutter contre l'abondance de liquidités dans l'économie et contre l'inflation, provoque toujours un peu d'inquiétude sur les marchés alors que la Chine est l'un des moteurs de la reprise mondiale.

Les investisseurs attendaient également la réunion des ministres des Finances des principaux pays riches et émergents (G20) prévue vendredi et samedi à Paris.

Et les tensions se poursuivaient au Maghreb et au Moyen-Orient où les vagues de contestation sociale et politique étaient réprimées.

«Ajoutez à cela un week-end de trois jours et l'expiration des options pour le mois de février, et le marché se retrouve à appréhender l'idée de prendre des risques», a noté Joseph Hargett, de Schaeffer's Investment Research.

Les marchés financiers américains seront fermés lundi, jour férié.

Toutefois, les tensions géopolitiques soutenaient le marché pétrolier, et par extension les valeurs de l'énergie, qui jouaient un rôle-chef à la Bourse.

Au sein de l'indice Dow Jones, le groupe pétrolier Chevron (+1,22% à 98,36 dollars) signait l'une des plus fortes hausses.

Le titre du fabricant de soupes Campbell Soup était sanctionné (-4,87% à 33,24 dollars) après avoir vu reculer ses ventes au deuxième trimestre de son exercice. Le groupe a abaissé ses prévisions de résultats pour 2011.

Le constructeur automobile Ford (-0,81% à 15,84 dollars) va créer une coentreprise avec le russe Sollers en Russie.

La société de logiciels financiers Intuit (+7,47% à 54,12 dollars) profitait de l'annonce de résultats supérieurs aux attentes pour son deuxième trimestre.

Le marché obligataire se repliait. Le rendement du bon du Trésor à dix ans montait à 3,599% contre 3,574% jeudi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,708% contre 4,662% la veille.

- Avec La Presse Canadienne