Le regroupement des firmes boursières TMX de Toronto et LSE de Londres serait une «fusion entre égaux», clament leurs dirigeants afin de calmer les appréhensions au Canada.

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Mais en y regardant de plus près, la transaction proposée est bel et bien une mainmise, même amicale, de la Bourse de Londres sur la principale société boursière au Canada. C'est aussi le sens des manchettes qui défilent depuis mardi soir sur les principaux médias financiers du monde, qui font état d'un «takeover» de LSE sur TMX.

Pourquoi?

D'une part, la transaction annoncée sera réglée par un échange d'actions entre les deux entreprises. En fin de compte, les actionnaires actuels de LSE auront la majorité (55%) du capital-actions regroupé. Les actionnaires de TMX se partageront le bloc minoritaire de 45%.

D'autre part, un partage semblable s'annonce au futur conseil d'administration de la société consolidée. Une majorité de huit des quinze sièges du conseil reviendra au groupe londonien LSE. Les sept autres sièges - un lot minoritaire - seront laissés au Groupe TMX de Toronto.