La Bourse de New York a fini à l'équilibre mercredi, marquant une pause au lendemain d'une nette hausse et face à de nouvelles tensions en Égypte: le Dow Jones a gagné 0,02% et le Nasdaq a perdu 0,04%.

Le Dow Jones Industrial Average a progressé de 1,81 point à 12 041,97 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 1,03 point à 2750,16 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a abandonné 0,27% (3,26 points) à 1304,13 points.

La Bourse de Toronto a terminé la séance de mercredi en baisse après avoir engrangé ces derniers jours une série de solides gains, les investisseurs ayant gardé un oeil sur la hausse du niveau de violence dans les manifestations antigouvernementales en Égypte.

L'indice composé S&P/TSX a retraité de 32,33 points pour clôturer la journée avec 13 680,29 points.

Le dollar canadien s'est apprécié de 0,27 cent US à 101,19 cents US.

Le cours du pétrole brut a avancé de neuf cents US à 90,86 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York, pendant que le soulèvement en Égypte voyait apparaître une vague de violences au cours de laquelle plusieurs milliers de partisans du président Hosni Moubarak ont attaqué les manifestants antigouvernementaux au Caire.

Les prix du pétrole ont grimpé de plus de six pour cent au cours des quatre dernières séances, certains observateurs s'inquiétant de la possibilité que les événements en Égypte ne perturbent le trafic dans le canal de Suez.

À New York, «le marché se montre prudent alors que les manifestations en Égypte prennent une tournure hostile», a commenté Peter Cardillo, d'Avalon Partners.

Mais le marché «tient au dessus des chiffres ronds», a-t-il ajouté: le Dow Jones et le S&P ont clôturé au delà de leurs seuils respectifs des 12 000 et 1300 points, franchis mardi en clôture pour la première fois depuis juin et août 2008.

De violents heurts au Caire entre pro et anti Hosni Moubarak ont fait des centaines de blessés mercredi. L'opposition a maintenu un appel à une mobilisation massive vendredi pour exiger le départ immédiat du président, qui avait promis mardi soir qu'il ne briguerait pas de nouveau mandat lors de la prochaine élection présidentielle.

«Ce que le marché montre, c'est une résistance extrêmement forte», a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital Markets. «On avait ces événements en Égypte qui avaient inquiété vendredi, on a l'impression que ce n'est plus dans la tête des investisseurs. Dès qu'on a un petit recul des gros titres, on retrouve les acheteurs, qui ont peur de manquer la hausse du marché». Les investisseurs ont été encouragés par un indicateur meilleur que prévu sur le front de l'emploi aux États-Unis.

À deux jours de la publication des statistiques officielles de l'emploi, le cabinet ADP a estimé que le secteur privé américain avait créé 187 000 emplois en janvier.

Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a progressé à 3,489% contre 3,443% mardi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,640% contre 4,613% la veille.