L'optimisme a repris le dessus à la Bourse de New York malgré des résultats de sociétés décevants et le départ du patron d'Apple en congé maladie. À Toronto, la croissance est attribuable aux prix des métaux.

La Bourse de Toronto a terminé la séance de sur une hausse appréciable, la faiblesse du dollar américain ayant stimulé la croissance des prix du cuivre et de l'or.

L'indice composé S&P/TSX a avancé de 119,09 points pour clôturer à 13 559,2 points.

Le dollar canadien s'est déprécié de 0,58 cent US à 100,72 cents US, après que la Banque du Canada eut annoncé qu'elle laissait son taux d'intérêt directeur inchangé à un pour cent.

Le cours du pétrole brut a lâché 16 cents US à 91,38 $ US le baril à la Bourse des matières premières de New York.

Le Dow Jones Industrial Average est monté de 50,55 points, 0,43%, à 11 837,93 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 10,55 points, 0,38%, à 2765,85 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 a pris 0,14% (1,78 point) à 1295,02 points.

Dans le rouge à l'ouverture, l'indice phare de Wall Street, qui reste sur sept semaines de progression d'affilée, est rapidement reparti à la hausse. Il finit à un niveau inédit depuis juin 2008, tandis que le S&P 500 est au plus haut depuis août 2008 et le Nasdaq depuis novembre 2007.

«La nouvelle du jour, c'est Apple», a jugé Dan Greenhaus, de Miller Tabak. «L'action a ouvert en baisse considérable, avant de remonter la pente. Quand cette pression s'est relâchée, le marché dans son ensemble en a profité».

Le géant informatique a annoncé lundi, alors que les marchés américains étaient fermés pour un jour férié, que son patron, l'emblématique Steve Jobs, partait en congé maladie pour une durée indéterminée. L'action, en dégringolade de 6% à l'ouverture, n'a finalement perdu que 2,25% à 340,65 dollars.

La tendance avait aussi été assombrie en début de journée par les résultats financiers moins bons que prévu de la banque Citigroup (-6,43% à 4,80 dollars) et de la compagnie aérienne Delta Air Lines (-8,22% à 11,70 dollars).

«Le marché est étonnant de résistance», a jugé Gregori Volokhine, de Meeschaert Capital Markets. «Il y avait deux facteurs potentiellement très négatifs: les résultats de Citigroup et l'inquiétude par rapport à Steve Jobs, sachant qu'Apple est maintenant l'action-phare du marché américain».

«Cela aurait pu suffire pour attirer les vendeurs, mais ils ne sont pas vraiment venus», a-t-il poursuivi. «Cela ne fait que confirmer l'état d'esprit de la plupart des participants du marché, qui sont extrêmement optimistes».

Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à dix ans a progressé à 3,364% contre 3,333% vendredi soir, et celui du bon à 30 ans à 4,561% contre 4,531%.

Selon AFP et PC.