La Bourse de Toronto a terminé la journée en hausse de 0,43%, ou 56,39 points, à 13 295,86 points, alors que la Bourse de New York a fini en demi-teinte lundi.

New York a perdu son élan en fin de séance malgré la bonne tenue des valeurs de l'énergie: le Dow Jones a tout de même gagné 0,16%, mais le Nasdaq a cédé 0,48%.

Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a pris 18,24 points pour finir à 11 428,56 points, ne parvenant pas à maintenir des gains qui lui auraient permis de finir à son plus haut niveau de clôture depuis plus de deux ans. Le Nasdaq, à dominante technologique, a abandonné 12,63 points à 2624,91 points.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 s'est stabilisé (+0,06 point) à 1240,46 points.

Ces deux indices avaient atteint en fin de semaine leurs plus hauts niveaux de l'année, des sommets inédits depuis fin décembre 2007 pour le premier et depuis septembre 2008 pour le second.

«Trois éléments ont aidé à faire monter le marché», a expliqué Art Hogan, de Jefferies: le maintien de taux d'intérêt inchangés en Chine, les craintes contenues en Europe sur la crise de la dette et le recentrage de l'attention des investisseurs sur la question des allègements d'impôts pour les ménages américains.

Les investisseurs s'attendaient maintenant à ce que la question soit approuvée cette semaine par le Congrès américain, a rapporté Art Hogan.

Les valeurs liées à l'énergie et aux matières premières ont soutenu le marché alors que les autorités chinoises ont décidé de ne pas adopter de mesures pour freiner l'inflation.

Les échanges sont restés peu étoffés en l'absence d'indicateur majeur publié lundi aux Etats-Unis.

Le reste de la semaine sera toutefois marqué par une série d'indicateurs susceptibles d'avoir de l'influence: prix à la consommation et à la production, ventes de détail, production industrielle, sans compter la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale mardi.

«La combinaison d'expirations d'options et de contrats à terme, de stratégies de roulement dans les portefeuilles de gestion et d'actualité économique chargée pourrait donner lieu à une semaine très volatile pour les actions», a estimé Frederic Dickson, de D.A. Davidson.

Le marché obligataire s'est un peu repris. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'est détendu à 3,383% contre 3,296% vendredi soir, après être monté en séance à son plus haut niveau depuis début juin, et celui du bon à 30 ans a reculé à 4,401% contre 4,422%.

Avec AFP.