La Bourse de Toronto a affiché jeudi de modestes gains, les investisseurs ayant pris connaissance de données économiques positives à travers le monde, tandis que les titres liés aux matières premières ont progressé.

L'indice composé S&P/TSX a avancé de 14,94 points à 13 166,94 points, tandis que le dollar canadien s'est apprécié de 0,03 cent US à 98,96 cents US.

Le sentiment du marché a profité de données démontrant que la croissance économique du Japon avait été révisée à la hausse pour atteindre 4,5 pour cent au troisième trimestre, en rythme annuel, tandis que les chiffres sur le chômage en Australie ont reculé.

Les investisseurs ont en outre bien accueilli l'entente pour prolonger les réductions d'impôts mises en place par l'ex-président George W. Bush aux États-Unis.

À New York

De son côté, la Bourse de New York a fini sans direction claire jeudi, malgré la baisse encourageante du nombre de nouveaux chômeurs, le marché s'accordant une pause dans un contexte peu agité: le Dow Jones a perdu 0,02% mais le Nasdaq a gagné 0,29%.

Selon des chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average a cédé 2,42 points à 11 370,06 points tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, s'est adjugé 7,51 points à 2 616,67 points, son plus haut niveau de clôture depuis le 31 décembre 2007.

L'indice élargi Standard & Poor's 500 est monté de son côté de 0,38% (4,72 points) à 1 233,00 points, au plus haut depuis presque 27 mois.

«Il n'y a pas beaucoup d'actualité à regarder. La saison des résultats est finie et c'est très calme du côté des publications économiques, après une semaine chargée», a constaté Andrew Fitzpatrick, de Hinsdale Securities.

Le marché avait tout de même ouvert en hausse en réponse à la baisse des nouvelles inscriptions au chômage aux Etats-Unis. En moyenne sur quatre semaines, le nombre de nouveaux chômeurs restait à son plus bas niveau depuis le début du mois d'août 2008.

«Ce sont de bons chiffres, mais rien pour déclencher un mouvement dans un sens ou dans l'autre», a observé Andrew Fitzpatrick.

Par ailleurs, le marché s'inquiétait de savoir si le compromis trouvé entre l'administration Obama et les républicains sur les allègements d'impôts serait validé par le Congrès.

Les démocrates de la Chambre des représentants américaine ont rejeté cet accord, peu après que le président Barack Obama eut mis en garde les élus du Congrès contre un rejet de ce compromis fiscal, assurant qu'un échec aurait des conséquences négatives sur les salaires des Américains et l'activité économique.

«Le marché suppose que c'est acquis, mais quand il s'agit de Washington, il y a toujours un point d'interrogation», a souligné Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management.

Le marché obligataire, qui avait dégringolé ces derniers jours, a retrouvé de l'élan après une solide adjudication de bons du Trésor à 30 ans.

Le rendement du bon du Trésor à 10 ans s'est détendu à 3,223% contre 3,236% mercredi soir et celui du bon à 30 ans à 4,400% contre 4,443% la veille.

Avec PC et AFP.