La Bourse de Toronto a dégagé vendredi un léger gain, les investisseurs tentant de mettre en perspective la hausse des cours des matières premières par rapport aux données sur l'emploi en Amérique du Nord, pendant que les opérateurs se débarrassaient de certains titres parmi les plus influents du marché.

L'indice composé S&P/TSX a ajouté 15,42 points pour terminer la journée à 13 178,95 points, un troisième sommet post-récession en autant de jours, après avoir oscillé entre les territoires positifs et négatifs pendant la plus grande partie de la séance.

Sur l'ensemble de la semaine, la Bourse de Toronto a avancé de 2,2 pour cent.

La Bourse de croissance TSXV a pour sa part gagné vendredi 14,21 points à 2109,95 points.

Le dollar canadien s'est apprécié de 0,06 cent US à 99,67 cents US, tandis que le billet vert américain a perdu 0,9 pour cent par rapport à un indice regroupant les six plus grandes devises.

Le huard était en baisse pendant la plus grande partie de la séance, à la suite de la publication de données mitigées sur le marché canadien de l'emploi. Le taux de chômage a reculé en novembre, mais l'économie n'a créé que 15 200 nouveaux emplois - des gains concentrés dans des postes à temps partiel. Les données publiées au sud de la frontière étaient encore plus faibles, le taux de chômage américain ayant grimpé le mois dernier.

Le secteur de la finance a chuté de 1,3 pour cent, l'action de la Banque Royale (TSX:RY) ayant notamment fondu de 4,5 pour cent après qu'elle eut dévoilé des résultats financiers décevants pour son plus récent trimestre. Son titre a abandonné 2,47 $ à 53,25 $ sur un volume de 11 millions d'actions.

Des six grandes banques canadiennes, seules la Scotia (TSX:BNS) et la Nationale (TSX:NA) ont avancé. La Scotia, qui a affiché vendredi des profits en hausse de 21 pour cent, soit plus que ce qu'attendaient les analystes, a vu son action grimper de 1,66 $, ou trois pour cent, à 55,63 $.

De son côté, la Banque Nationale est devenue, plus tôt cette semaine, la première de ses consoeurs à hausser son dividende depuis la récession. Son action a pris vendredi deux cents à 69,37 $.

Les secteurs des télécommunications, des industries et des services publics ont aussi terminé la séance dans le rouge.

Mais les gains des titres aurifères et des métaux de base, ainsi que ceux des secteurs de l'énergie et des matériaux, ont compensé les pertes.

Le cours du lingot d'or à la Bourse des matières premières de New York (Nymex) a pris 16,90 $ US à 1406,20 $ US l'once, tandis que le prix du cuivre s'est apprécié de deux cents US à 4 $ US la livre.

Le cours du pétrole brut a avancé de 1,19 $ US à 89,19 $ US le baril sur le Nymex. Il s'agit d'un sommet de 26 mois pour l'or noir.

Les actions du secteur de l'énergie ont avancé en territoire positif en fin d'après-midi et clôturé sur une progression de 0,2 pour cent.

Après avoir passé la majorité de la journée dans le rouge, Wall Street a aussi réussi à inscrire de légers gains à la fermeture. La moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a avancé de 19,68 points à 11 382,09 points, tandis que l'indice composé du Nasdaq s'est apprécié de 12,11 points à 2591,46 points et que l'indice élargi S&P 500 a glissé de 3,18 points à 1224,71 points.