Le moral des investisseurs pourrait évoluer à la hausse, ces prochains jours, à la suite de la publication d'une série de données économiques, incluant celles sur l'emploi en juin aux États-Unis qui seront connues à la fin de la semaine.

Les observateurs espèrent fortement que le rapport sur l'emploi traduira une relance de la création d'emplois au sein du secteur privé, alors que la plus importante économie au monde peine à sortir de la récession.

Sal Guatieri, économiste chez BMO Marchés des capitaux, apprécierait que le nombre des emplois créés dépasse la barre des 100 000 afin que diminue le taux de chômage, actuellement de 9,7%.

Les investisseurs ont été amèrement déçus par les statistiques de mai sur l'emploi aux États-Unis, qui n'ont révélé qu'une hausse de 41 000 postes dans le privé. Cette fois, les économistes espèrent que les postes créés dans le secteur atteindront le chiffre de 50 000, ce qui permettrait de compenser pour la réduction de 200 000 emplois de l'autre côté de la frontière, où le gouvernement commence à mettre à pied certains des milliers de travailleurs temporaires embauchés pour le recensement.

Tout revient à la confiance ressentie par les employeurs dans la reprise.

Ce sentiment était cependant vacillant, ces derniers temps, le pessimisme ayant même augmenté la semaine dernière à la suite de la publication des plus récentes données sur les ventes de logements neufs, qui se sont presque écroulées et ont reculé de 33 pour cent en mai par rapport au mois précédent.

M. Guatieri a observé que les firmes plus importantes avaient commencé à embaucher ces derniers mois, mais que la situation demeurait problématique en ce qui concerne celles de moindre importance, qui peinent à obtenir du crédit auprès des banques.

La publication des données sur l'emploi au Canada pour le mois de juin sera retardée d'une semaine en raison de la fête du Canada, jeudi.