La Bourse regorge de dictons et l'arrivée du mois de mai rappelle inévitablement la vieille maxime «vendre en mai et s'en aller» qui se veut une traduction libre de Sell-in-May-and-Go-Away.
Le «Sell-in-May» est basé sur l'idée que les rendements boursiers sont meilleurs entre les mois d'octobre et mai que dans la période de juin à septembre. Ceux qui ont vendu en mai l'an passé ont toutefois eu l'air fou.
Le marché haussier qui a commencé il y a un peu plus d'un an maintenant s'est poursuivi en avril. L'indice TSX de la Bourse de Toronto, l'indice industriel Dow Jones et l'indice S&P 500 ont tous gagné 1,5% en avril. L'indice de la Bourse électronique Nasdaq a de son côté avancé de 2,6%.
Le prix de l'or, stimulé entre autres par l'incertitude entourant la santé financière de certains pays d'Europe, a terminé le mois d'avril à son plus haut niveau de 2010.
Il faut d'ailleurs prévoir que le début de la séance boursière de lundi risque d'être influencé par des précisions entourant le plan d'aide de l'Union européenne. Des détails sont attendus au cours de la fin de semaine.
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Goldman Sachs va aussi continuer de retenir l'attention dans les prochains jours. L'action de la banque a été sous pression toute la journée hier en raison de l'inquiétude entourant une enquête criminelle menée par la justice américaine à propos de certaines activités de la banque. Précisément pour cette raison, deux firmes (Standard&Poor's et Merrill Lynch) ont révisé à la baisse leur recommandation sur la banque. Standard&Poor's est devenue la première firme à proposer la vente des actions de Goldman Sachs. Les banquiers de Goldman Sachs risquent de faire parler d'eux toute la semaine en prévision de l'assemblée annuelle des actionnaires de la banque qui se déroulera vendredi à New York.
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La statistique économique la plus attendue de la prochaine semaine viendra par ailleurs vendredi. S'il est vrai que nous saurons que la reprise économique est réelle quand les compagnies vont recommencer à embaucher du personnel, il faut surveiller la mise à jour mensuelle du marché américain de l'emploi. Le bilan de l'emploi pour avril sera annoncé avant l'ouverture des marchés vendredi.
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La semaine qui vient de passer était probablement la plus chargée de cette ronde de divulgation des résultats financiers aux États-Unis. Plus de la moitié des entreprises qui composent l'indice S&P 500 ont maintenant présenté leurs chiffres du premier trimestre de 2010 et le bilan est jusqu'ici positif. La publication des résultats se poursuivra des deux côtés de la frontière d'ici vendredi. Au Canada, il y aura notamment ceux de Loblaw, BCE, Telus, SNC Lavalin, l'Industrielle-Alliance, Manuvie, Air Canada, WestJet, Suncor et Agrium.
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Quelques représentants de la Réserve fédérale prononceront des allocutions au cours de la prochaine semaine. Leurs propos sur l'état de l'économie et sur la politique monétaire seront surveillés. Le président de la Fed de Boston, Eric Rosengren, se présentera mercredi soir devant les «Money Marketeers» de l'Université de New York. Le grand patron de la Fed, Ben Bernanke, doit parler de structure bancaire jeudi matin à l'occasion d'une conférence organisée par la Réserve fédérale de Chicago. Vendredi midi, le président de la Fed de Philadelphie, Charles Plosser, parlera des perspectives économiques des Américains devant une Chambre de commerce à Wilmington, dans le Delaware.