Les marchés nord-américains ont retrouvé leur optimisme et terminé la journée en hausse, jeudi, grâce à de meilleurs résultats trimestriels que prévu et à une hausse des prix du secteur de l'énergie.

L'indice composite S&P/TSX a rebondi, gagnant 221,39 points, soit 2,1 pour cent, à 10 676,72 points. Le dollar canadien a pris 0,55 cent US, à 92,23 cents US.

La remontée des marchés met un terme à une série de deux journées difficiles marquées par le pessimisme des investisseurs face à la reprise économique.

Plusieurs de ces inquiétudes ont été laissées de côté jeudi, lorsque les prix des matières premières ont rebondi après de nombreuses séances négatives. Le secteur de l'énergie a ainsi gagné 2,4 pour cent.

Le cours du baril de pétrole brut a pris 3,59 $ US, à 66,94 $ US, à la Bourse des matières premières de New York, enregistrant ainsi son gain le plus important depuis avril.

Petro-Canada (TSX:PCA) a indiqué que la faiblesse des prix du pétrole avait eu des conséquences sur ses profits, qui ont dégringolé à 77 millions $ CAN au dernier trimestre. Ils s'élevaient à 1,498 milliard $ l'an dernier. Le titre de l'entreprise a gagné 1,89 $, à 44,60 $.

A Toronto, le secteur minier a offert les gains les plus forts, avec une hausse de 3,6 pour cent. Le titre de Teck Resources (TSX:TCK.B) a pris 7,6 pour cent, à 27,25 $. Le secteur des métaux a gagné 5,9 pour cent.

Le secteur aurifère a enregistré une hausse de 2,3 pour cent. Le cours du lingot d'or a pour sa part augmenté de 7,70 $ US, à 934,90 $ US l'once, à New York.

La Bourse de croissance TSXV a gagné 15,30 points, à 1147,04 points.

Sur Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a terminé la journée avec un gain de 83,74 points, à 9154,46 points, après avoir pris jusqu'à 112 points au cours de la journée. L'indice composite du Nasdaq, à forte composante technologique, a gagné 16,54 points, à 1984,30 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a avancé de 11,60 points, à 986,75 points.

Le département américain du Travail a indiqué que le nombre d'Américains réclamant toujours des prestations d'assurance-emploi a étonnamment chuté la semaine dernière, descendant à 6,2 millions. Cette situation s'explique sans doute par les variations saisonnières.

Malgré les bons résultats publiés par certaines entreprises, Gareth Watson, de Scotia McLeod, croit qu'il est facile, mais non recommandé, de se laisser emporter par l'optimisme.

«Si vous regardez certaines de ces entreprises (...) elles présentent des résultats au-delà des attentes parce qu'elles ont eu de meilleurs bénéfices, pas parce qu'elles ont eu de meilleurs revenus, a-t-il dit. Elles le font parce qu'elles ont réduit leurs dépenses et non parce qu'elles ont amélioré leurs affaires.

«A mon avis, il est inquiétant que les gens associent une hausse des bénéfices à un retour de la croissance.»